• sarkomerkel

     

    C’est la CDU, parti politique d’Angela Merkel qui annonce la candidature de Sarkozy à la Présidentielle. Sarkozy avait soutenu  la chancelière en 2009. Elle participera aux meetings de Merkozy… «Angela Merkel va soutenir Nicolas Sarkozy lors de rendez-vous de campagne au printemps» précise  le discours d’Hermann Gröhe, le secrétaire général de la CDU, Ce dernier a  réservé aussi quelques piques à l'adresse de François Hollande et du PS, accusés d'être «empêtrés dans leurs rêves ».

    Pour la CDU, il ne fait donc aucun doute que Nicolas Sarkozy sera bien candidat à sa propre succession. Au Parlement européen, les députés de l'UMP côtoient ainsi ceux de la CDU au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE) qui rassemblent les partis démocrates-chrétiens, conservateurs et de centre-droit.

    La grande famille des ultralibéraux serrent les coudes. En France les hommes liges de Sarkozy font assaut d’arrogance tout en mettant en avant celle du candidat socialiste. Au moment où un rapport de l’OIT épingle la politique économique et social de l’Allemagne comme cause structurelle de la crise de l’euro, Angela Merkel vient soutenir Sarkozy pour, avec la complicité de ce dernier, imposer le modèle allemand largement vanté par la propagande ultralibérale de ceux qui ont profité et veulent encore profiter de la spéculation financière.

    « Produire plus et dépenser moins » est le slogan d’un Sarkozy qui n’ose pas dire « Travaillez plus pour gagner moins » car c’est de cela qu’il s’agit. C’est ce qu’ont imposé les dirigeants allemands depuis la réunification de leur pays. C’est en diminuant le coût du travail et le pouvoir d’achat des Allemands que les industriels allemands ont orienté leur économie sur l’exportation. C’est cette politique qui mène à l’effondrement de la consommation intérieure dont dépendent les autres pays d’Europe dont la France. Pour tirer profit de sa balance économique et donc de ses exportations, l’Allemagne impose un euro fort qui pénalise l’exportation chez ses voisins. C’est l’Allemagne qui défend le système financier cause des dettes souveraines astronomiques au profit des banquiers et des spéculateurs.

    «  Garde-moi de mes amis, je m’occupe de mes ennemis » Ce dicton rappelle qu’il faut se méfier davantage des amis que des ennemis. Angela Merkel est une amie de la France dont on se passerait volontiers.

    Un modèle à ne pas suivre...  

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  • paroles_actes_modifié-1La droite a trouvé un argument contre Hollande : l’arrogance. .  Claude Guéant l’a qualifié de«suffisant»: Jean-François Copé, a lui aussi critiqué «l’arrogance» du socialiste. Et,  en direct dans l’émission des paroles et des actes, c’est Juppé qui n a rajouté une couche… On se demande de quel côté est l’arrogance vis-à-vis des candidats de la Gauche. Sans aucun doute, la droite ne supporte pas qu’un candidat à l’Elysée autre que Sarkozy envisage sa victoire. L’émission « des paroles et des actes » apparaît comme un guet-apens pour les candidats de gauche. On leur demande de répondre en se mettant dans la peau du président en essayant de le pousser à la faute. On l’avait vu lors du passage de Jean-Luc Mélenchon. Pujadas mène les débats avec la complicité de quelques intervenants pas tous de grande qualité, surtout lorsqu’il s’agit des questions économiques. Toutefois que ce soit Mélenchon ou Hollande, la Gauche assure et la machine Pujadas se retourne contre les Sarkosystes qui manquent d’arguments crédibles. Leurs commentaires sont affligeants. Il faut dire que le bilan du quinquennat n’est certes pas présentable et, pour faire suite à l’émission, Juppé, apparemment troublé par les sondages, a déclaré qu’il espérait qu’Hollande conserverait quelques bonnes choses de ce quinquennat. On comprend alors mieux cette arrogance reprochée hier à Hollande dans le clan UMP visiblement en partie résigné à la défaite. D’ailleurs ce reproche, venant de Juppé, ne manquait pas d’une véritable arrogance que l’ancien premier ministre de Chirac a toujours montrée… Nous lui avions même trouvé cette arrogance insupportable lorsque, en pleine remise en cause de l’âge de la retraite par la Droite, il avait pris la sienne au sein de l’administration des finances qui, par ses mandats successifs, n’avait pas beaucoup occupé son temps… En attendant, on verra comment l’équipe Pujadas traitera les candidats de droite. Après les avoir écoutés, ces derniers devraient recevoir les félicitations de ce jury acquis à leur cause.

    Signé: Pidone

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  • bce_merkel

     

     

    L'Allemagne est le modèle économique vanté par Sarkozy et Fillon ! Six Français sur dix en auraient été convaincus selon un sondage du Figaro tellement cela a été répété pour en faire un cliché. Une étude de l'Organisation Internationale du Travail (Institution de l’ONU qui travaille avec l’OCED, organisation de coopération et de développement économiques) fait de ce modèle, celui à ne pas suivre et y voit la "cause structurelle" de la crise de la  zone euro. L’OIT conforte les sceptiques. Son récent rapport sur les Tendances mondiales de l'emploi relie les problèmes de croissance de la zone euro à la stratégie allemande et épingle plus spécialement la politique allemande de compétitivité par les salaires.  La baisse des coûts du travail en Allemagne a empêché ses partenaires de se relancer par les exportations en déprimant la consommation intérieure.

    Les coûts salariaux unitaires (soit le rapport entre l'évolution des salaires et celle de la productivité du travail) y ont augmenté de 3% entre 2000 et 2008 contre près de 20% dans l'Union Européenne à 27 et près de 30% en Espagne… Du point de vue de Sirius, c'est comme si « l'Allemagne » avait opté pour une « stratégie » de petit pays à l'échelle du monde, plutôt que d'assumer son rôle de grande économie à l'échelle de l'Union Européenne.

    L’Allemagne a choisi d’exporter et pour cela pratique une politique antisociale qui a jeté des milliers de travailleurs allemands dans des emplois précaires et mal rémunérés. Pour financer sa réunification et rester compétitive sur la marché mondial, elle a fait payer le prix fort à ses travailleurs et pousse les autres pays européens sur cette même voie de l’austérité, en refusant toute solution financière à la crise et notamment le recours aux emprunts des Etats directement auprès de la Banque centrale européenne. Nous l’avons vu avec la Grèce, les Allemands ont traîné les pieds pour aider d’autres européens jugés non rigoureux. Ainsi le modèle économique et social que veut imposer l’Allemagne n'est pas un modèle à suivre, car c'est justement la chute des coûts du travail en Allemagne qui a freiné la croissance européenne depuis une décennie et, par voie de conséquence entraîné la baisse des plus bas salaires en Allemagne, puis l'aggravation de la situation des finances publiques de ses voisins européens.

    Les experts de l'ONU  s'appuient aussi sur des chiffres européens de l'OCDE pour démontrer que  l'Allemagne, loin d'être un modèle vertueux pour ses voisins, est à l’origine de la crise. L’ultralibéralisme allemand et sa politique du coût du travail ont fait de l’euro une monnaie allemande au lieu qu’elle soit une monnaie européenne. Au service des exportations allemandes, l’euro freine les exportations des autres pays d’Europe. Par ailleurs la politique de la Banque centrale européenne, défendue par l’Allemagne, soumet les pays aux agences de notation et aux banquiers, donc à la spéculation financière. Les plans d’austérité et les délocalisations veulent ramener les travailleurs au 19èmesiècle.

    L’OIT préconise de privilégier les mesures visant à accroître l’investissement dans l’économie réelle et à favoriser la transition vers des modes de croissance plus écologiques.  Pour eux,  il est urgent de réformer les règles de la finance, et il faut réorienter les activités du secteur de manière à soutenir l’économie réelle, en particulier les petites entreprises.  Il leur paraît souhaitable de mettre en place des socles de protection sociale qui tiennent compte des priorités nationales, ainsi que le préconise le rapport du Groupe consultatif mondial sur le socle de protection sociale (présidé par Mme Michelle Bachelet et intitulé «Le socle de protection sociale pour une mondialisation juste et inclusive). Outre qu’ils constituent des moyens efficaces pour réduire la pauvreté, ces socles sont considérés comme des stabilisateurs économiques soutenant la consommation et la croissance.

    Des systèmes de protection sociale bien conçus devraient, au même titre que les politiques de l’emploi, servir de tremplin pour l’emploi. Certains experts considèrent également la mise en place d’un salaire minimum ou le relèvement de ce salaire comme un moyen supplémentaire de réduire les inégalités et de rééquilibrer la croissance.

    Pour information, le rapport de l’OIT  « Tendances mondiales de l’emploi 2012 - Prévenir une aggravation de la crise de l’emploi » est consultable en français en cliquant ICI

    Nous avons relevé un extrait significatif sur ce que préconise l’OIT à l’opposé du modèle allemand :

    « De plus en plus d’éléments d’information indiquent la formation d’une boucle de rétroaction négative entre le marché du travail et la macroéconomie, en particulier dans les économies développées : le chômage élevé et la faible croissance des salaires réduisent la demande de marchandises et de services, érodant encore la confiance des entreprises, qui hésitent à investir et à embaucher. Il sera capital de rompre cette boucle négative si l’on veut qu’un redressement durable puisse s’installer. Pour générer de telles hausses durables de la productivité dans bon nombre des pays en développement, il faudra procéder à une transformation structurelle accélérée – en passant à des activités à plus forte valeur ajoutée tout en réduisant l’importance de l’agriculture de subsistance comme source principale de l’emploi ainsi que la dépendance vis-à-vis des marchés des produits de base instables pour les recettes d’exportation. Il faut améliorer encore l’éducation et le développement des compétences, établir des régimes de protection sociale adéquats qui garantissent un niveau de vie de base pour les plus vulnérables et renforcer le dialogue entre les travailleurs, les employeurs et les gouvernements pour générer un large développement reposant sur une distribution juste et équitable des gains économiques. »

    Selon l’OIT, dans le monde entier, 200 millions de personnes sont actuellement sans emploi, ce qui est proche du niveau record enregistré au plus fort de la Grande récession. Aujourd’hui, la crise de l’emploi frappe plus durement les catégories de population les plus vulnérables, dans un contexte marqué par la progression du chômage de longue durée, l’augmentation du chômage des jeunes et la montée en puissance de l’emploi informel, déjà élevé. Il s’agit du visage humain de la crise et les pouvoirs publics ne peuvent rester sans réagir. Au-delà de la crise, les dispositifs nationaux de protection sociale minimale ont montré à quel point ils sont utiles pour réduire la pauvreté et les inégalités, ainsi que pour encourager une croissance économique durable et solidaire.

    Donc, il est injuste et contreproductif de faire payer la dette aux salariés et aux catégories les plus vulnérables. Il faudra partager les richesses plus équitablement entre le travail et le capital, entre les pauvres et les riches. C’est la seule voie pour sortir durablement de la crise et sauver l’union européenne. L’Europe doit harmoniser sa politique économique et sociale non pas sur le modèle allemand mais en sortant du modèle allemand aux résultats trompeurs véhiculés par les ultralibéraux et les lobbyistes de Goldman Sachs.

    Telle est la conclusion que nous pouvons tirer du travail de l’OIT, donc des experts de l’ONU en collaboration avec l’OCDE mais aussi de l’avis de nombreux économistes indépendants. Les chantres de la propagande ultralibérale .nous vantent aussi la discipline des Allemands. Cette discipline les a menés au nazisme après la « Grande récession » du Vingtième siècle venue des Amériques. Avec les Amériques, l’Europe des ultralibéraux nous conduit à une nouvelle grande récession du Vingt et unième siècle.

    L’Histoire ne serait-elle qu’un éternel recommencement ? Le travail des historiens ne servirait-il à rien? Doit-on laisser les malheurs du plus grand nombre se répéter en toute connaissance de cause pour que les historiens aient toujours du grain à moudre ? La liberté d’expression inclue-t-elle la propagande, le mensonge, l’infamie et la manipulation médiatique ? A qui profite l’ultralibéralisme ? A 20% de riches qui prennent tous les pouvoirs grâce à un seul : celui de l’argent. Jusqu’où peuvent-ils aller pour conserver tous leurs privilèges ?...

    front_natio_modifié-1L’Allemagne n’est pas un modèle à suivre. La solidarité qu’elle propose n’est qu’un compromis égoïste au service de sa politique économique et sociale. L’égoïsme ne partage pas. Le Front national est en train de récupérer les déçus de cette Europe ultralibérale mise en faillite par les prédateurs financiers qui spéculent, délocalisent et détruisent les outils de production. C’est une réalité que révèlent les sondages. Marine le Pen fait assaut de populisme et s’est proclamée candidate des invisibles. Le chômage et les violences économiques tuent la démocratie. Adolf Hitler avait été élu en conformité avec la légalité allemande et non par un coup d’état. Il l’a été, comme Mussolini, avec la complicité des industriels et l’approbation de millions de chômeurs qui ont retrouvé des emplois dans l’industrie des armes et l’armée.  Où mènent l’ultralibéralisme et la spéculation financière? A la destruction de l’économie réelle. Et après ? L’histoire de la deuxième guerre mondiale nous le rappelle: à la récession, au chômage, à la xénophobie, à l’ultranationalisme, à la dictature, au fascisme ou au nazisme.

     Signé: Pidone

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  • Nous avons reçu le point de vue d’un internaute sur les déclarations quelque peu tonitruantes de Paul Trojani au sujet du nouveau conflit à la Sncm et à la Cmn. Nous le publions ci-dessous.  

    trojani_modifié-1« Paul Trojani, le président de la chambre de commerce et d’industrie de Haute-Corse s’est fendu d’un communiqué virulent, pour ne pas dire plus, à l’endroit du syndicat des marins Cgt de la Sncm et de la Cmn. Nous en livrons un passage particulièrement significatif d’un certain état d’esprit qui au demeurant pose un véritable problème. «  Le vase ne peut plus déborder, il est cassé ! Comme est cassé ce qui restait de confiance envers ceux qui polluent le quotidien de notre économie. Les opérations de pompage doivent cette fois aller à leur terme et nous devons vider les cuves pleines de pratiques toxiques de la CGT des marins de Marseille pour assainir le service public dont la Corse a besoin, par une initiative parlementaire, par la rédaction du prochain cahier des charges la future DSP, par quelque moyen que ce soit, mais il faut en finir ».
    On pourrait sourire à la lecture de tels propos, mais à la réflexion nous pensons qu’ils sont inquiétants. Quelques remarques. Jusqu’à preuve du contraire les marins de la Sncm et de la Cmn n’ont pas l’habitude de spéculer sur des produits toxiques. Monsieur Trojani devrait plutôt se tourner vers ses amis libéraux et ultralibéraux. Autre expression qui sort du domaine de la décence et porte en elle une forte interrogation : « par quelque moyen que ce soit ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Quel moyen serait utilisé pour mettre au pas les marins ? On aimerait que le président de la chambre de commerce et d’industrie soit un peu plus explicite. La manière forte, par exemple ? Et puis il y a la fin du communiqué: « il faut en finir ». Où se croit donc Monsieur Trojani ? Nous sommes encore dans une démocratie avec ses lois et ses règles et non pas dans une région de non droit. Ce genre de propos s’inscrit dans un contexte de haine sociale et contribue à l’alimenter. Il n’est pas étonnant que les idées du Front national se développent, y compris en Corse. Nous conseillons à ce monsieur de corriger son langage et de revenir à de meilleurs sentiments. Il devrait savoir que sans l’action tenace des marins il n’y aurait plus aujourd’hui de Sncm et de Cmn. Seule subsiterait la Corsicaferries sur la desserte Corse/Continent. Avec pour conséquence plus de 2800 emplois supprimés dont 800 dans notre île. Sans compter les sous-traitants, environ 2000. Au passage, nous posons la question à Monsieur Trojani : combien de gens fait vivre la Corsicaferries, compagnie italienne, aux contours flous ?
    Pour terminer, nous suggérons à ce monsieur de se pencher sur le bilan de la chambre de commerce quant à sa contribution au développement de la Haute-Corse. Sans doute impressionnant. Pour quelles raisons ? Monsieur Trojani et son équipe, et celles qui l’ont précédé, n’ont jamais tenté de sortir d’une logique sociale et économique depuis des décennies. Une logique imprégnée de libéralisme et de clientélisme, basée sur le tourisme haut de gamme, sur quelques activités connexes, périphériques ou interlopes, avec le partage de miettes que le pouvoir central veut bien consentir.  Une logique qui empêche tout développement réel de la Corse. C’est cette logique qui est responsable des milliers de chômeurs in Corsica et non les marins. Notre région et surtout sa jeunesse méritent mieux. C’est une véritable libération qu’il nous faut. Dernier mot. Monsieur Trojani se livre également et grossièrement à une tentative  de division entre les marins basés à Marseille et ceux qui vivent en Corse. Lamentable. »
                                                     Pierre-Jean Sinibaldi

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  • satankozy

     

    Selon un participant à un petit déjeuner entre amis politiques, le président Nicolas Sarkozy y a affirmé, devant les croissants et la confiture, que François Hollande se livrait "à une attaque absolument sans précédent contre les classes moyennes", Quelles seraient ces attaques ?... la progressivité de la CSG, la suppression du quotient familial, l'indexation sur le revenu de la consommation d'eau, de gaz et d'électricité,  l'instauration d'une nouvelle tranche supplémentaire de l'impôt sur le revenu »… Sans aucun doute, une liste caricaturale qui ne dit rien des détails des propositions qu’elles pourraient contenir.

    Toutefois nous ne sommes pas là pour défendre le candidat socialiste et n’adhérons pas à ce concept de classe moyenne qui, aujourd’hui, ne veut plus dire grand-chose, si ce n’est qu’elle est englobée dans 80% des Français, objet d’une grande convoitise électorale dont Sarkozy voudrait faire son plat de résistance. Il en oublie le bouclier fiscal, la réforme de l’ISF et les niches fiscales pour les 20% de Français dont il est le protecteur. Les autres ? Ils ont droit aux hausses d’impôts, à la TVA, à la CSG, à la diminution du remboursement des soins, au chômage, à la destruction des services publics. C’est au plus grand nombre qu’il s’apprête, en cas de réélection, à faire payer la dette dite souveraine.

    En s’adressant aux 80% des Français qu'il a jusque là négligés, il compte sans doute sur ceux qui espèrent encore augmenter par leur nombre les 20% de riches pendant que d’autres tomberont dans la pauvreté. Il ne faut pas se tromper de camp. Il n’y a pas de classe moyenne mais une majorité de gens qui peuvent demain tomber dans la précarité et la pauvreté. Si la France continue sur la voix de l’ultralibéralisme qui fait que si les riches sont plus riches et plus nombreux ;  ce sera toujours le plus grand nombre qui le paiera de son travail, de sa liberté et de ses conditions d’existence. En écho à Sarkozy, son alter égo Fillon juge « assez criminel d'accuser le monde de la finance de tous les maux », alors que tout démontre le contraire. Fillon, comme Sarkozy, accuse de tous les maux  les dépenses publiques et trouvent des boucs émissaires. Aujourd’hui ce sont les fonctionnaires et les grévistes. Demain d’autres seront désignés dans nos 80% en essayant de nous diviser en classe moyenne et basse classe. Ne vous faites aucune illusion !... Il n’y aura jamais en France plus de riches que de pauvres. Lorsqu’au petit-déjeuner, une personne sur six mange tout, il ne reste aux autres que les miettes, sans aucun espoir de se rattraper au repas et au dîner. Un dicton corse dit : « U techju un crede u famitu » (Celui qui est repu ne croit pas l’affamé). Pourquoi voudriez-vous que Sarkozy l’entende... Hè un santu caca diavuli (C’est un saint de ceux qui font les diables). Pour le moment il n'a pas obtenu la moyenne dans les sondages.

     

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  • troissinges

     

     

    Nous avons suivi les débats au Sénat qui vient de voter la loi sur la pénalisation du négationnisme des génocides reconnus par la France et les suites médiatiques de ce vote. Au-delà des génocides juifs et arméniens, c’est la portée politique universelle de cette loi qui nous a passionnés avec une question qui nous paraît essentielle : comment peut-on ne tirer aucun enseignement des plus grandes tragédies de l’Histoire humaine?

    A croire que la liste de ces tragédies, au lieu d’inciter à combattre le négationnisme, révèle encore et encore la perpétuation des conditions pour qu’elles se reproduisent. D’aucuns évoquent même leur grand nombre pour ne plus rien en dire et décider que le passé, au lieu d’éclairer le présent, doit  y étendre son ombre.  « Condamner le négationnisme des génocides du Vingtième siècle ! Folie, disent-ils et d’ajouter «  Pourquoi pas remonter aux Amérindiens ? ». En disant cela, ils savent comment les occupants légitimes des Amériques se virent gaiement exterminés par des intrus qui les ont réduits à l’esclavage, aux souffrances et à la mort. On ne le conteste plus mais il ne faudrait plus en parler en dehors des travaux éternels des historiens…Plus le temps passe, plus la vérité historique s’enrichit-elle ? Comment nous faire croire que l’on apprend davantage en faisant des fouilles préhistoriques qu’en recueillant des témoignages, des images et des documents ? Toutes ces litanies de massacres,  de barbaries, d’acculturation… toutes ces violences extrêmes, toute cette puissance destructrice ont été et restent entre les mains d’individus porteurs de Loi et de civilisation.

    En ne reconnaissant pas la portée politique et universelle du négationnisme, ils disent vouloir éviter le sentimentalisme intempestif, c’est-à-dire l’Histoire et notamment celle de nos propres débuts. Gens de l’ombre, ils font le choix, au faux prétexte de la défense des principes des droits de l’homme, d’encourager les récidives du crime le plus barbare. D’aucuns utilisent même la Shoah, un génocide contre un autre génocide. D’autres mettent dans la balance les ventes françaises d’armes à la Turquie sur un plateau et le négationnisme sur l’autre plateau. Ils font ce qu’ont fait leurs prédécesseurs aux heures les plus sombres de l’humanité. Au nom de la liberté d’expression, Hitler et Mussolini sont arrivés au pouvoir. On connaît la suite. D’autres ont choisi, comme Jean Jaurès, de dénoncer et d’alerter. Ils n’ont pas été écoutés par leurs contemporains. Au nom de la liberté d’expression, la Turquie s’est enfoncée dans le négationnisme conforté par le silence des nations. C’est le négationnisme qui lui porte le plus grand tort. Au nom de la liberté d’expression, des députés et des sénateurs ont choisi le camp des négationnistes, tout en reconnaissant le génocide arménien. Leurs vraies motivations semblent toutes autres que la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression. Non dites, elles sont sans doute inavouables. Leur action ne fait qu’encourager d’autres négationnismes comme ceux du génocide cambodgien et rwandais. Elle encourage aussi des débuts d’actions génocidaires (comme au Darfour)  dont la presse parle peu, préférant sans doute suivre le feuilleton DSK ou bien le succès hollywoodien d’un Jean Dujadin dans son rôle muet du film «L’artiste ». Muet ! Tout un symbole !... Les trois petits singes de la mythologie japonaise ont fait des émules en France.

    Signé: Pidone

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  • Sarkozy !

    Ta pire salade d’hier, c’est Tapie

    Aujourd’hui Tapie se rit d’Euromillions

    Tapis paie avec ton élection

    Tapie peut flamber sous nos fenêtres

    Reconnaissant, Tapie peut l’être

    Et sur son Yacht par Médiapart retapissé

    Le voilà très riche, la voile hissée

    C’est Sarko que Tapie noie

    Et par devant les hommes de loi

    Si ta pie peut être jugée  voleuse

    Au tapis finira la pirouette onéreuse

    Lorsque fleuriront les pâquerettes…

    Sarko ne sera sauvé ni par sa tapette*

    Ni par le silence de Narnard

    D’habitude bien plus bavard.

    Nanard navigue sans étendard

    Il est un pirate politicard…

     

    « Yacht de luxe, 800.000 € / sem., à louer, s’adresser. à Tapie »

    « A louer, yacht de luxe, 70,50 mètres, l’un des plus beaux du monde, 25 hommes d’équipage, 615.000 euros par semaine, fioul et restauration à bord en sus, pour croisière de nabab. Pour tout renseignement, s’adresser à Bernard Tapie ». Cette petite annonce est fictive et ne paraîtra pas sur le site Mediapar, mais  tous les éléments factuels qu’elle comprend y sont.

    Bernard Tapie a acquis l’un des yachts les plus luxueux au monde et le met en location quand il ne s’en sert pas pour lui-même. Et l’information est moins anecdotique ou « people » qu’il n’y paraît…. Voilà comment commence l’article documenté de Laurent Mauduit sur le site de Médiapart pour révéler l’achat de Bernard Tapie avec une partie du pactole qu’il a perçu lors du très controversé arbitrage de l’affaire Adidas , donc de l’argent public obtenu grâce à l’intervention dans ce dossier de Nicolas Sarkozy et de son ex-ministre des finances, Christine Lagarde, devenue directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Le Canard enchaîné, en septembre 2010, avait le premier révélé cette acquisition et l’information avait été reprise par plusieurs médias sur l’Internet notamment. Tapie est redevenu très riche grâce à ce scandaleux arbitrage – qui vaut depuis à Christine Lagarde de faire l’objet d’une enquête de la Commission d’instruction de la Cour de justice de la République pour complicité de détournement de fonds public –, il a déjà perçu 45 millions d’euros non imposables. Le Yacht de luxe serait donc loué, 800.000 € / sem., »  pour un prix d’acquisition de 70 millions d’euros :Le Reborn est un yacht de 75,5 mètres. Une nuit à Marbella reviendrait à 2 069 euros à quai. C'est parce que ce bateau dépasse les 50 mètres et qu'il n'y a que 8 places pour les méga-yachts. Il est a noter que le multicartes des affaires et de la politique n’a pas jeté son dévolu sur son Phocéa qui était, à l’époque de son nouvel  achat,  mis en vente è 9.900.000 euros sur le site csoyachts.com… plus assez cher pour lui sans doute. « Reborn », terme anglais qui signifie « renaître »… Tapie se prend pour le Phoenix qui renaît de ses cendres. Il faut dire que tout ce qu’il touche prend une odeur de roussi.

    Pour en savoir plus, aller sur le site Médiapart en cliquant sur la photo ci-dessous :

    yatch_tapie

     

     

     

     

     

     

    Tapie, un homme de conviction :

    On se souvient du soutien apporté par Tapie à l’élection présidentielle de 2007 et de son lapsus «Si moi j’ai choisi plutôt Ségolène, euh… Sarkozy… ». suivi d’un autre en disant Bayrou (Modem)  au lieu de Baylet (président des radicaux de gauche, son parti politique et candidat  aux élections primaires socialistes.) Inutile de revenir sur la signification du lapsus politicus Le moins que l’on puisse dire est que Tapie est un homme de conviction qui a les idées claires comme le parti politique qu’il a intégré, ces radicaux dits de gauche mais plutôt au centre. Ce parti de septuagénaires est aujourd’hui présidé par un Baylet franchouillard aux convictions incertaines derrière l’étendard toujours brandi de la république…. trop républicain, trop libéral,  trop politicard et trop cynique pour être humaniste et de gauche… un centriste pur jus serait-on tenté de dire. Donc un véritable ami politique pour Tapie qui sait ce que veut dire « retourner sa veste ».

    Malgré son bafouillage, Tapie a été largement récompensé par l’élection de Sarkozy. Alors que la Justice lui donnait tort, une procédure exceptionnelle lui a donné raison par un arbitrage généreux. Il peut inviter Sarko sur son nouveau vaisseau amiral, si ce n’est pas déjà fait et notre président en regardant le yacht de Bolloré peut maintenant refuser d’y remonter en disant : «  pas assez cher, mon Fisc ! »

     

     

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