• diderot_arith_pol_L

     

    Le premier pas avait été franchi par François Mitterrand en 1983 sous l’influence de Fabius et Attali notamment. Depuis lors, Lionel Jospin comme Premier ministre de Jacques Chirac et comme candidat aux élections avec un programme non socialiste et aujourd’hui François Hollande, avec son bras-droit Manuel Hollande et sans bras gauche, ont achevé de faire de la Gauche un mot vidé de son sens historique et de ses valeurs. Ce n’est pas en employant encore des mots de gauche (même le FN sait le faire) qu’on trompe le peuple de gauche. Nos nouveaux gouvernants revendiquent leur appartenance au courant socio-démocrate, autant dire libéral, en reniant le mot même de « socialisme ». Pour eux, la Gauche n’est plus que l’emplacement des sièges des députés de leur majorité dans l’hémicycle. Ils sont sortis de leur cheval de Troie. A la suite du vote du plan d’austérité par l’assemblée nationale, leur entourage parle d’une dynamique créée en expliquant que la politique n’était pas une question d’arithmétique. Cette analyse est contraire à la pensée de Diderot. Dans son article de 1751, « Arithmétique politique », il écrit qu’il « ne doute point qu’on ne parvînt à se convaincre que le monde politique, aussi bien que le monde physique, peut se régler à beaucoup d’égards par poids, nombre et mesure ». Si ce n’était pas le cas, on se demanderait pourquoi, du haut de notre 21e siècle, les chiffres sont-ils faussés par les politiciens ? Dans un contexte ils ont tel sens, et tel autre dans un contexte différent.

    Manuel Valls a tout de même confié qu’il avait frôlé la sortie de route. 265 députés ont approuvé le plan d’économie de 50 milliards sur une majorité présidentielle de 340 députés après les dernières élections législatives. Nous ne parlerons pas des votes hostiles de la droite qui ne sait plus quoi dire pour justifier leur opposition à une politique de droite. Jean-François Copé joue le Cassandre avant d’être repris d’écho en écho par ce qu’il y a de pire, à part lui, au sein de l’UMP. De leur côté, les centristes jouent l’attente en ayant opté pour une abstention polie et complice. Ils attendent quoi ? Sans doute de savoir qui sera le plus fort dans les sondages et ce qui leur sera proposé. Ils ont dû apprécier les yeux doux de François Hollande et les égards pour deux des leurs. Pierre Baudis a été enterré avec les honneurs rendus aux Invalides. Jean-Louis Borloo, malade, a reçu les vœux chaleureux de rétablissement du Président Bartolone sur son perchoir avant que Manuel Valls ne les redise en introduction de son discours de politique générale.

    Si la politique n’est pas faite d’arithmétique, elle ne se réduit pas à une géométrie variable dans l’espace parlementaire. La dynamique de Manuel Valls et François Hollande peut se heurter à cette arithmétique lorsque l’on constate que 41 députés sur 340 que comptait la majorité présidentielle sont entrés en résistance. Cela représente 12% qui, si on les projette dans l’électorat de gauche, peuvent confirmer la déculottée prise lors des dernières municipales à l’occasion des élections européennes. Par ailleurs, la côte de François Hollande, après un léger frémissement, est retombée au plus bas. Si des élections présidentielles avaient lieu demain, il serait battu.

    « Etre de gauche » n’est pas une simple affirmation qui permet de faire une politique de droite. Ce n’est pas une soutane portée par un mécréant. L’arithmétique dédaignée par le pouvoir socialiste, c’est un paramètre de la démocratie. On le retrouve dans les urnes et dans la rue.

    Demain, 1er Mai 2014, l’arithmétique et le dynamisme démocratique seront du côté des manifestants. Les chiffres faussés que donnera le Ministère de l’Intérieur ne tromperont personne car ils se retrouveront dans les urnes les 22 et 25 mai suivants.

    Fucone.

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  • A moins de 48 Heures de la fête du travail, Manuel Valls, nouveau champion de François Hollande est monté en lice au Parlement qui, sans surprise, vient de donner son feu vert (sans le vote des députés EELV) à son plan d’austérité de 50 milliards sur le dos des services publics, des collectivités locales, des fonctionnaires et des malades assurés sociaux. Quarante-et-un des deux-cent-quarte-vingt-onze députés socialistes se sont abstenus, trois députés MRC ont voté contre et trente députés du centre se sont abstenus tout en soutenant ce plan. Cent-quatre-vingt-douze députés UMP ont par ailleurs voté contre, seul l'ancien ministre Frédéric Lefebvre a voté pour, selon BFMTV. Les verts et le front de gauche ont voté contre. Ainsi Les députés français ont approuvé par 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions le calamiteux programme de stabilité pour 2014-2017 présenté par Manuel Valls. La majorité absolue est de 249. Le premier mai c'est la fête du Travail, l'occasion unitaire de ne pas travailler et de manifester contre l’austérité de ce programme néolibéral.

    Mais pourquoi une fête du travail.  Et pourquoi le premier mai ? Explications. En France, l'idée d'une  fête du travail, remonte à la révolution française. En 1793, un député révolutionnaire, Fabre d'Eglantine, institue une fête du Travail dont la date est fixée au premier pluviôse, ce qui correspond aujourd'hui au 15 Janvier.  Cette première fête du travail ne dure que quelques années. C'est en Australie qu'est née la fête du travail ! C’est aux Etats-Unis qu’elle s’est exportée avant de s’étendre dans le Monde.

    Gaël Pollès, journaliste et fondateur de Pratiks décrypte nos traditions et jours fériés. Nous mettons en ligne son résumé…

    Après ce rappel historique, il faut plus que jamais poursuivre l’offensive contre la politique néolibérale de François Hollande et le projet de Grand marché transatlantique qui se négocie sans et contre les peuples. Le Premier mai, c’est après demain,  jeudi !

    Carte interactive des manifestations du 1er Mai.

    carte_france_1

    http://www.carte.cgt.fr/index.php

    En Haute-Corse, une  manifestation est organisée à Bastia au départ à 1O h. devant le Palais de Justice. En Corse du Sud, à Ajaccio, une autre manifestation unitaire est prévue à partir à l'appel de la CGT, le STC, FO et la FSU : départ devant la gare des chemins de fer corses.

     

    Les rendez-vous du jeudi 1er mai 2014 seront nombreux partout en France. Les politiques d’austérité imposées aux peuples européens devraient inciter les salariés à grossir les défilés. En France, la nomination de Manuel Valls comme premier ministre et son plan d'austérité renforcée ont célébré la fracture entre François Hollande et le peuple de gauche, ce qui devrait provoquer une mobilisation massive des salariés, dans un élan unitaire.

    En France, cette journée internationale du travail devrait concerner des centaines milliers de manifestants pour donner un message en regard des attaques néolibérales qui s'intensifient partout contre les travailleurs et travailleuses.

    L'abstention et la démobilisation sont des refuges attentistes ou l’acceptation de la soumission alors que la résistance active est urgente. La contestation des politiques d'austérité gagne du terrain si l’on revient sur le succès de la mobilisation interprofessionnelle du 18 mars. Elle doit se voir dans nos rues de façon éclatante et faire monter la contestation comme une marée d’équinoxe.

    Le 1er mai est une journée de lutte et de revendication de justice sociale. Les menaces sont grandes avec le pacte de responsabilité voté au parlement et le Tafta, ce traité qui, en coulisse, organise une Europe des marchés et des marchands.

    Dans l’Hexagone, il faut montrer notre détermination contre l’austérité salariale dans le secteur public comme dans le privé, contre les nouveaux cadeaux au patronat, contre les fausses « économies » sur le budget de l'état et la protection sociale qui coûteront très cher à l'ensemble de la population.

    Jeudi 1er mai 2014, partout montrons que nous sommes nombreux et que nous le serons aussi dans les urnes à l’occasion des prochaines élections européennes. Ensuite, le 25 mai prochain, nous règlerons nos comptes avec l’Europe.

    Battone

     

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  • Communiqué d’Ensemble.

     

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    Si on est de gauche, on vote contre l’austérité !

    Mardi 29 avril, est soumis au vote de l’Assemblée Nationale le plan d’économie de 50 milliards d’euros prévu dans le cadre du Pacte de Responsabilité proposé par François Hollande.

    Le président de la République voulait faire de ce Pacte, un « moment de vérité » pour le pays. Ce sera surtout un moment de divorce accru entre le pouvoir qui se réclame de la gauche et les classes populaires.

    Ce plan d’austérité constitue une régression sociale majeure : 18 milliards d’économie sur le budget de l’État, 11 milliards sur les collectivités locales, 10 milliards sur l’assurance maladie et 11 milliards sur les autres dépenses de protection sociale. Ce sont les salariés et notamment les plus modestes, les fonctionnaires, les retraités qui financeront les cadeaux pour les patrons pour un montant de plus de 36 milliards d’euros.

    Les députés socialistes et écologistes qui refusent l’austérité en France comme en Europe ne doivent pas cautionner cette politique saluée par le MEDEF et qui est même approuvée par une partie de la droite !

    Aujourd’hui, de plus en plus de forces à gauche veulent mettre un coup d’arrêt au cauchemar des politiques d’austérité.

    Le 12 avril, des dizaines de milliers de salariés, de jeunes, de militants syndicaux, associatifs, politiques étaient dans la rue pour refuser cette régression. Ce mouvement doit s’amplifier dans les prochains mois pour rendre possible une véritable alternative de gauche, écologique et solidaire.

    Le 28 avril 2014.

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  • Toutes les informations sont bonnes à lire lorsqu’il s’agit de l’avenir des peuples européens et de l’importance des prochaines élections européennes des 22 et 25 mai prochains.

    Un rapport intitulé « DES VISAGES SUR DES CLIVAGES - LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES DE MAI 2014 (rédigé par Yves Bertoncini et Thierry Chopin) vient d’être publié.

     

    L’étude a été menée, dans le cadre d’un partenariat pan-européen établi entre VoteWatch Europe et Notre Europe – Institut Jacques Delors, auquel s’est joint la Fondation Robert Schuman pour la France. Il ne s’agit pas d’un commentaire sur la politique menée mais d’une analyse menée par une Think tank (laboratoire d’idée) sur le fonctionnement du parlement européen. Par contre, sa lecture interpelle sur l’importance des prochaines élections européennes pour changer le cours des choses.

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    Préface de Julian Priestley

    Les élections européennes qui se dérouleront entre le 22 et le 25 mai prochains constituent un rendez-vous démocratique important pour les citoyens européens. Dans ce contexte, cette Étude co-signée par Yves Bertoncini et Thierry Chopin et publiée par la Fondation Robert Schuman et Notre Europe – Jacques Delors contient nombre d’éléments d’information et d’analyse extrê­mement éclairants pour les citoyens invités à se rendre aux urnes.

    Sa première partie rappelle tout d’abord l’étendue des pouvoirs exercés par le Parlement européen, l’importance des enjeux politiques sur lesquels ses membres sont appelés à se prononcer, mais aussi le rôle clé joué par les groupes politiques constitués au sein de cette institution.

    Sa deuxième partie présente les « majorités à géométrie variable » qui se forment au Parlement européen en fonction des enjeux soumis au vote des députés : « majorités de consensus », « majorités de grande coalition » et « majorités de confrontation ». Grâce aux données fournies par VoteWatch Europe, elle expose clairement comment ont voté les députés français et européens, en fonction de leur appartenance partisane, à l’occasion d’une vingtaine de votes emblématiques de la législature 2009-2014.

    La troisième partie de cette Étude fournit enfin des éléments d’infor­mation éclairants sur l’impact du vote des 22-25 mai prochain, sur la base des enquêtes d’opinion disponibles, qui prédisent une lutte très indécise. Elle confirme que, compte tenu du mode de scrutin proportionnel en vigueur, aucun groupe politique ne sera en mesure d’emporter seul la majorité des sièges et que des coalitions majoritaires devront donc continuer à être formées.

    C’est donc in fine le vote des Français et des Européens qui détermine­ra le rapport de force partisan sur la base duquel le contenu des décisions législatives et budgétaires du Parlement européen sera défini à partir du 25 mai 2014 et pour les 5 prochaines années.

    Ce rapport donne un éclairage sur la réalité du fonctionnement parlementaire au sein de l’Union européenne.  Il met en évidence les nombreux clivages et les enjeux de la prochaine élection européenne.

    Un commentaire  important en annexe 3

    ANNEXE 3. LES RÈGLES DE VOTE AU PARLEMENT EUROPÉEN : OBSTACLES À L’ÉMERGENCE DE MAJORITÉS DE CONFRONTATION ?

    La vigueur relative de l’expression des clivages partisans au Parlement euro­péen découle en partie des règles de vote en vigueur au sein du Parlement (voir Tableau 2), et qui apparaissent comme des entraves à la constitution de majorité partisane droite-gauche. Les députés européens doivent souvent se prononcer à « la majorité des membres du Parlement européen » (et non des présents), voire même parfois atteindre 2/3 des suffrages exprimés. Même si le taux d’absentéisme lors des votes n’est pas très élevé (de l’ordre de 10 % à 20 %), et même souvent meilleur que celui enregistré dans les parlements nationaux, de telles règles de vote élèvent le seuil nécessaire pour constituer une majorité politique et poussent mécaniquement à l’expression de choix trans-partisans.

    L’existence de telles règles de vote est, en grande partie, liée au souhait de privilégier une logique consensuelle, qui permette en outre à l’ensemble des groupes politiques d’exercer une influence sur les décisions finales du Parlement. Considérer qu’il est désormais tout aussi important de favoriser l’expression de clivages plus clairs au moment des votes conduirait cependant à arbitrer en faveur de la modification de ces règles et à l’abaissement des seuils requis pour constituer une majorité, en optant le plus souvent possible pour la majorité simple des suffrages exprimés.

    Les « petits partis » représentés à Strasbourg pourront naturellement s’esti­mer lésés par une telle modification : leur influence n’en sera en réalité que peu réduite par rapport à celle qu’ils exercent actuellement, et dont le caractère limité découle logiquement du fait qu’ils ont recueilli un assez faible nombre de suffrages. Les deux principaux groupes du Parlement européen, PPE et S&D, seraient aussi moins certains de faire partie des majorités qui remportent les votes. Il reste donc à déterminer si les principaux groupes du Parlement s’enga­geront en faveur d’une telle réforme, qui conduirait à leur permettre à la fois de structurer autour d’eux des majorités de législature, mais aussi à réduire le nombre des votes pour lesquels l’appoint de leurs voix est indispensable.Des visages sur des clivages : les élections européenes de mai 2014 115

    La plupart des règles de vote du Parlement sont fixées par les traités, et donc intangibles à court terme ; mais certaines d’entre elles sont fixées par le règle­ment intérieur, par exemple en matière de votes budgétaires : les futurs dépu­tés européens pourraient donc tout à fait décider d’amender ce règlement intérieur, avant de demander une révision ultérieure des traités. Cette trans­formation en deux temps permettrait au Parlement d’entrer plus franchement dans l’âge partisan, en donnant à ses choix une cohérence et une visibilité accrues aux yeux des citoyens qu’il a vocation à représenter.

    La conclusion

    DES CLIVAGES ET DES VISAGES À L’OEUVRE PENDANT LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

    L’analyse de quelques votes emblématiques de la législature 2009-2014 proposée par cette étude a vocation à fournir des éléments d’informa­tion particulièrement éclairants pour les citoyens appelés à voter en mai 2014. Les clivages qui se sont exprimés pendant les 5 dernières années, autour de groupes partisans bien identifiés, sont en effet susceptibles de structurer à nouveau la vie parlementaire européenne à l’horizon 2019, sur la base de rap­port de force entre groupes qui devraient évoluer au soir du 25 mai, conformé­ment aux choix qu’exprimeront les Européens qui iront voter. Dans ce contexte, il est naturellement particulièrement utile de compléter et d’approfondir les éléments d’information présentés ci-avant en consultant les centaines d’autres analyses de votes réalisées par VoteWatch Europe (www.votewatch.eu).

    Il est tout ainsi indispensable de compléter de telles analyses « rétrospectives » par un examen plus prospectif de ce que les partis et candidats proposent afin de faire face aux défis économiques, sociaux, politiques et diplomatiques que l’UE est susceptible d’affronter à court et moyen termes. Un tel examen doit porter sur les «manifestes» et autres «programmes» adoptés par les partis politiques européens engagés dans cette campagne électorale (voir Annexe 6), ainsi que sur ceux qu’ont choisi de proposer aux électeurs les partis et candi­dats en lice dans chacun des 28 États membres de l’Union européenne.

    La plupart des grands partis européens ont choisi des chefs de file européens pour incarner de tels «clivages» politiques, en les désignant comme candidats à la présidence de la Commission. Cette novation à la fois institutionnelle et politique fait entrer davantage l’UE dans le droit commun du débat démocra­tique, en permettant des confrontations directes entre ces candidats, que les médias et observateurs peuvent analyser et commenter, et qui fournissent des indications précieuses aux électeurs – comme c’est le cas au niveau national.

    Cette pratique politique, désormais appelée à s’imposer de manière quasi sys­tématique en vue des élections européennes, constitue une avancée démocra­tique réelle pour l’UE.

    Il n’est pas certain à ce stade que le prochain Président de la Commission, que doit désigner le Conseil européen après un vote d’investiture du Parlement européen, soit in fine choisi parmi les candidats qui ont été désignés par les partis. Mais puisque le traité de Lisbonne impose de «tenir compte du résultat des élections européennes», ce choix devra être bel et bien conforme aux rapports de force partisans établis suite aux votes des Européens. Il convient quoiqu’il en soit de ne pas minimiser la portée politique de cette désignation de candidats chefs de file chargés d’incarner les clivages structurant la vie poli­tique européenne, le temps d’une campagne, mais aussi tout au long des débats qui agiteront le Parlement élu en mai 2014. Tout comme il convient de souligner que les prochains députés européens auront à s’exprimer à l’occasion de plu­sieurs milliers de votes, qui porteront sur des enjeux aussi importants que le fonctionnement de l’Union économique et monétaire, la politique agricole et de développement rural, la libéralisation commerciale internationale ou encore l’adoption de normes protégeant la santé et les consommateurs.

    Les 751 députés que les Européens éliront entre le 22 et le 25 mai prochains (dont 74 en France) seront les visages de l’UE au sein du Parlement jusqu’au printemps 2019. Compte tenu du mode de fonctionnement à la fois partisan et transparent de cette institution, ils offriront au débat démocratique sur l’UE la vigueur et la personnalisation qui lui font souvent défaut, sous la forme d’une confrontation politique directe, fondée sur des clivages assumés et qui débouche sur des votes remportés par une majorité des votants.

    Il est très probable que la coexistence de majorités à géométrie variable sera à nouveau à l’oeuvre au sein du Parlement entre 2014 et 2019, sur la base de la tripartition «majorités de consensus», «majorités de grande coalition » et «majorités de confrontation droite-gauche» décrites par cette étude. Pour autant, l’existence de ces trois types de majorités ne doit pas masquer que c’est une «logique de compétition» entre groupes partisans qui sous-tend le fonc­tionnement du Parlement européen, d’ailleurs d’ores et déjà à l’oeuvre à l’occa­sion d’une campagne électorale qui voit les partis politiques se disputer les suffrages des citoyens de l’UE. Ce sont donc bien in fine les électeurs appelés aux urnes en mai 2014 qui détermineront l’état des rapports de force partisans au Parlement au cours des 5 prochaines années, et donc la nature des décisions que cette institution prendra, en fonction de la nature des enjeux qui lui seront soumis, tout en étant le cadre du grand débat démocratique et partisan dont l’UE a plus que jamais besoin.

    POUR LIRE TOUT LE RAPPORT CLIQUER ICI;

    tafta_image2

    https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/tafta_4_pages1.pdf

     

    Le 25 mai, aux élections européennes,

    Avec des listes de rassemblement à l'initiative du Front de gauche.

    Avec des listes communes dans toute l’Europe de la gauche anti-austérité et de son candidat commun, le grec Alexis Tsipras, représentant la résistance d’un peuple contre l’Europe austéritaire et les traités européens.

    Pour la refondation d’une autre Europe, une Europe des solidarités, de l'écologie, de la démocratie

    Des alternatives à l’austérité sont possibles.

    Sécurisation de l’emploi, nouveaux droits salariaux dans les entreprises, interdiction des licenciements boursiers, égalité femme-homme effective, sauvegarde des services publics et de la protection sociale et une véritable transition écologique créatrice d'emplois. Ces choix nécessitent une rupture avec les dogmes libéraux et productivistes de la Commission et des gouvernements de l'Union européenne.

    Rassemblons-nous à gauche, avec les syndicats, les associations, les organisations politiques, pour un Front uni afin de résister et construire une alternative. C’est l’objectif du Front de Gauche.

    U mancinu

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  • affiche-ensemble-stoppons-lausterite-web

    L’austérité frappe partout dans nos vies. L’Union européenne et ses dirigeants, tant au niveau européen que national, n’y sont pas pour rien. Les élections européenne du 25 mai sont l’occasion d’envoyer un signal massif : basta !

    C’est là l’ambition du Front de gauche : il faut changer radicalement les fondations de l’Europe. Aujourd’hui l’Union européenne est celle des marchés et des marchands. Elle ne se soucie nullement des besoins humains, du progrès social, de l’environnement et de la démocratie. Elle se construit contre les peuples. Ce libéralisme à pas forcés explique qu’un nombre croissant d’entre nous rejette cette Europe qui ne les consulte plus et ne les écoute pas, comme elle l’a illustré en bafouant le référendum de 2005.

    Le Front de gauche présente ses candidats aux élections européennes avec la responsabilité citoyenne attachée aux valeurs de la gauche et le projet de faire la politique d’une autre façon que celle installée dans le bipartisme libéral.

    tafta_image2

    Le parlement européen est un lieu où se prennent des décisions lourdes de conséquences pour nos vies et l’avenir de nos enfants. Face aux dogmes libéraux ; à la mise en concurrence des services publics et des travailleurs, face à la soumission aux marchés financiers, les citoyens européens ont l’occasion de pouvoir compter sur des parlementaires résolument à gauche et qui ne se compromettront pas avec les puissances de l’argent.

    Nous voulons inverser le cours pervers des choses avec cette Union européenne qui décide sans nous et nous enfonce dans la précarité et la régression sociale. Rompre pour refonder l’Europe et non pas s’enfermer dans la xénophobie d’un autre temps révolu et porteur de tragédies humaines. Construire une Europe de la solidarité, une Europe à l’avenir humaniste, une Europe de justice et de progrès social. Il ne s’agit pas de cette Europe forteresse qui maltraite les hommes, les femmes et les enfants. Il ne s’agit pas de cette Europe des boucs émissaires, du repli sur soi, de la haine et de la peur de l’autre. Nous ne voulons plus d’une Europe qui masque son impuissance, ses erreurs, son obsession du profit pour quelques uns.

    On les entend à longueur d’année ceux qui veulent faire oublier tout ce qu’ils ont déjà voté et ceux qui manipulent la colère du peuple pour qu’il la retourne contre lui-même, les semeurs de divisions. Ne nous laissons pas abuser par les discours hypocrites qui mettent des masques de vertu sur les vrais visages. Ne laissons pas quelques uns décider de notre avenir commun sans nous. Utilisons le bulletin de vote Front de gauche pour inventer une nouvelle Europe, utile à nos vies !

    Pour connaître la position d’ENSEMBLE cliquer ICI

    Le Front de gauche a donné des investitures. Vous pouvez retrouver les têtes de listes sur le site « Place au peuple » en cliquant ICI.

     

    La présidence de la Commission européenne 

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    En Grèce, Alexis Tsipras est le leader emblématique du parti « Syriza » qui refuse l’austérité punitive qui est imposée au peuple grec par la Commission européenne, la banque centrale et le FMI. Son mouvement est donné gagnant pour les prochaines élections législatives, alors que le parti socialiste grec a accepté toutes les potions amères. Les forces d’extrême-droite tentent de profiter de la situation et font peser un réel danger sur la démocratie du pays qui a inventé ce mot. Alexis Tsipras tient le discours du refus de la loi des marchés financiers. Il veut en finir avec la logique de régression sociale et ouvrir une nouvelle phase de développement pour son pays et pour l’Europe. Pour son peuple, il incarne l’espoir d’un avenir meilleur là où les autres ne promettent que le sang et les larmes. Il sera le candidat du Front de gauche à la présidence de la Commission européenne. Il soutient en France les listes du Front de gauche. Le 12 avril dernier, il était présent à Paris dans le cortège de la manifestation contre les politiques d’austérité aux côtés de Jean-Luc Mélenchon et de Pierre Laurent.

    Pidone

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  • tafta2

    Pourquoi le slogan  "Stop TAFTA" ? Le TAFTA ou Trans-Atlantic Free Trade Agreement est le traité du grand marché transatlantique UE-USA qui vise l'attribution, pour les multinationales, du même statut que les nations-états. Cet accord de libre-échange transatlantique est en cours de négociation entre l'administration Obama et des bureaucrates non élus de la soi-disant "Bruxelles de l'Union européenne".

    tafta1

    A l'approche des élections européennes, le complexe des multinationales/lobbies enclenche la vitesse supérieure pour imposer le commerce "enfin" totalement dérégulé pour 2015. Il est grand temps de réagir car ce sont les droits sociaux, environnementaux et démocratiques qui sont bradés.

    TAFTA, ce sont des négociations secrètes, des institutions nationales et européennes sans pouvoir de réglementation, des multinationales qui se rendent justice elles-mêmes,  moins de sécurité alimentaire et environnementale, la privatisation de la plus grande partie des services publics, l’affaiblissement de la protection des données personnelles…etc.

    Il est toujours intéressant de l’expliquer et de l’expliquer encore pour être entendu.Pour cela, hier, nous avons publié très volontiers une synthèse faite par Bernard Calabuig sur le grand traité transatlantique.

    La menace est grande et proche. Les collectifs «  Stop TAFTA » regroupent un grand nombre de signataires : partis politiques, associations et mouvements citoyens. Le troisième pilier du Front de gauche « Ensemble »  (dont la Fase et Manca alternativa sont membres) en fait partie. Nous vous communiquons des adresses de quelques sites « Stop Tafta » pour vous informer sur ce qui nous attend si rien ne bouge... Informez-vous!

    Battone

    Il suffit de cliquer sur le lien http et https pour ouvrir l'accès...

    Prérentation du PTCI ( nom officiel de TAFTA) :

    http://stop-tafta.info/wiki/Pr%C3%A9sentation_du_PTCI

    Manifeste de « Stop TAFTA » :

    http://stop-tafta.info/wiki/Manifeste_en_fran%C3%A7ais

    STOP TAFTA/TTIP France Fanpage :

    https://www.facebook.com/pages/STOP-TAFTA-France-Fanpage/459897567465086

    Non au Traité Transatlantique | Non au Grand Marché :

    http://stoptafta.wordpress.com

    Groupe de travail FB "Stop TAFTA ! France" :

    https://www.facebook.com/groups/400425000067023/471190446323811/?notif_t=like

    Page FB Européen :

    https://www.facebook.com/stopttiptafta

    Page FB des belges :

    https://www.facebook.com/pages/Plate-forme-contre-le-Grand-Marché-Transatlantique-no-transatbe/223330327691964?ref=notif¬if_t=page_invite_accepted

    Site des Belges :

    http://www.no-transat.be

    Le collectif citoyen les Engraineurs:

    http://www.collectif-lesengraineurs.com

    Cyberaction:

    http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/tafta-voulons-pas-698.html

    Stop TAFTA Wiki:

    http://stop-tafta.info/

    Marché Transatlantique & Troika : Fédéralisme & Souveraineté En Danger:

    https://www.facebook.com/MesEtTscgNotreSouveraineteNationaleEnDanger

     

    tafta3
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  •  

    Manca alternativa et le Parti de gauche ont tenu une conférence de presse, jeudi 24 avril 2014, au Bistrot du cours, à Ajaccio. Au menu. Les résultats de Municipales et les prochaines élections européennes. Participaient  à cette conférence Patricia Curcio, Pascale la Renaudie, Jean-Pierre Bizon, Jacques Casamarta, Baptiste Chanrion, Francis Peretti et Jean-Pierre Orsi.

    Pour les deux organisations, les Municipales se sont traduites par un effondrement de la gauche. Le Parti socialiste paie chèrement les effets d’une politique d’austérité et de régression sociale, tournant le dos aux engagements de campagne électorale de François Hollande. Le Front de gauche, lui-même, pâtit du recul du Parti socialiste. Les causes sont diverses. Il ne s’agit pas de le nier, ni de chercher de faux fuyants, a-t-on entendu lors de la conférence de presse. Le Front de gauche a manqué de crédibilité et de lisibilité. La stratégie à géométrie variable d’une de ses composantes a sans doute pesé sur le choix de centaines de milliers d’électeurs de gauche qui ont préféré se réfugier dans l’abstention, particulièrement élevée (38%).

    Donc pour le Front de gauche, a-t-on dit, il est nécessaire de clarifier ses positions, de s’opposer sans ambiguïté à la politique du pouvoir dit socialiste, à rejeter tout esprit hégémonique et de chapelle, à s’unir dans la diversité. Il est urgent de tirer dans le même sens et de bâtir cette force sociale et politique de type nouveau, sur la base de propositions crédibles, claires pour un vrai changement à gauche.

    Les élections européennes fournissent l’occasion d'ouvrir un nouveau chapitre pour la reconquête de l’électorat populaire. Il sera proposé l’édification d’une nouvelle Europe, celle des peuples, progressiste et démocratique, débarrassée du joug des marchés financiers et des multinationales. C’est possible, n’en déplaise à tous ces fameux experts qui défilent quotidiennement dans les media pour nous expliquer que la crise et fatale, que les politiques d’austérité sont la seule voie d’issue unique. L’ultralibéralisme n’est pas inscrit dans le marbre. Le vrai changement dépendra de la volonté des peuples. Tout est question de rapport de force. Les peuples ne sont pas condamnés à toujours subir. Ils peuvent et doivent devenir les acteurs de leurs propres destins.

     

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