• corse_tourisme

    La Corse touristique était le titre d’un mensuel des intérêts insulaires, économique, historique et littéraire. Il paraissait entre les deux guerres. Les plus vieux s’en souviennent peut-être ou bien ont peut-être laissé derrière eux quelques exemplaires jaunis par le temps. En 1990, les éditions La Marge dirigées par Jacques Colonna d’Istria avaient fait paraître les éditoriaux de François Pietri de 1924 à 1934. A l’époque l’éditorialiste s’étonnait que le tourisme ne se développait pas faute de structures suffisantes et de volonté politique. Aux gens qui disaient : « Nous ne croyons pas au développement du tourisme en Corse », il répondait qu’ils avaient tort comme ont eu tort Napoléon de ne pas croire aux bateaux à vapeur et Thiers aux chemins de fer. En 1929, il avait la conviction et l’espoir que la Corse pouvait et devait trouver dans l’exploitation bien comprise du tourisme des éléments importants de développement économique. Un an plus tard, il donnait l’avis suivant : « Ce qu’il faut à la Corse, c’est notamment une clientèle stable, fidèle, cossue, du genre de celle qui fait la fortune des stations de la Côte d’Azur et des plages à la mode, une clientèle qui aime bien ses aises mais qui ne rechigne pas à la dépense. » C’était au temps des colonies…

    En 1925, une dizaine de milliers de touristes étaient venus en Corse et dépensaient en moyenne 1000 francs par personne.  Cela représentait une dizaine de millions de chiffre d’affaires qui faisaient déjà du tourisme la première industrie insulaire. Aujourd’hui les touristes viennent par millions et l’industrie touristique se chiffre par milliards d’euros qui malheureusement profitent peu ou pas à la majorité des Corses. Pour les détails chiffrés cliquer ICI.

    Nous sommes proches des grandes vacances et le thème du tourisme revient dans les discussions des forums ouverts par des journaux en ligne. L’un d’eux a posé la question : « La Corse doit-elle privilégier un tourisme de riches ? » Certains élus locaux ont déjà répondu à cette question sans appel et leurs communes sont devenues des résidences secondaires pour de riches propriétaires qui viennent y passer quelques semaines par an, sans oublier au passage de s’inscrire sur les listes électorales. A ceux-là, inutile de poser la question. Donc nous avons pris connaissance des réponses données par des Internautes corses et les avis sont partagés.

    Est-ce que la Corse peut rivaliser avec St Barth, l’Île Maurice, les Seychelles… ?  

    Les uns nous disent : « Pour un tourisme de "riches", il faudrait un autre standing.... pas souhaitable car il produirait de l’exclusion pour les touristes mais aussi pour les Corses. Un fantasme de plus, après l'immigration choisie, le tourisme choisi.... Commençons par arrêter le pillage et la cannibalisation de nos atouts par les marchands du temple de la profession, qui vendent la beauté des sites de la Corse comme si elle était leur propriété exclusive en la faisant payer au prix (trop) fort. En faisant cela il dénature l’image de notre pays et s’approprient sans vergogne ce qui est le bien et le patrimoine commun à tous les Corses »

    Les autres contredisent : « Une clientèle plus "haut de gamme" est fortement souhaitée par l'ensemble de la profession. Cela étant, le problème n'est pas tant de déterminer "quel type de tourisme" il faut pour la Corse, il faut simplement de la qualité, et ce, pour tous les types de tourisme. La qualité n'est pas synonyme de prix élevés, de luxe et fort pouvoir d'achat, la qualité c'est le meilleur rapport qualité/prix, c'est qu'on s'évertue à faire semblant de ne pas comprendre en Corse. Le problème majeur reste la qualité de l'accueil et des produits/services proposés, et la professionnalisation du personnel. En ce domaine comme dans tout autre, nous devons avoir une exigence de qualité, et en finir avec l'amateurisme et l’improvisation à tous les étages ... tout en se plaignant continuellement. Et pour ceux qui pensent que l'hôtellerie haut de gamme c'est "antisocial" : 1 chambre en 4 ou 5* c'est 1 emploi à l'année, soit 20 fois plus qu'un emplacement de camping. 1 chambre en résidence secondaire : c'est ZERO emploi.»

    Ce sont les même qui parlent de la "flexibilité", à chacun sa capacité d'absorption et son compromis (encore) personnel vers des bonheurs plus ou moins financiers. Certains de ces bonheurs exigent d'ailleurs une flexibilité remarquable de soumission. Je n'aurais pas plus à en dire si la création et la pérennité de ces emplois se passaient de détruire le bien commun... et c'est bien là le problème. Mais ici aussi chacun y verra sa nuance et son compromis acceptable.

    Les écorchés vifs se révoltent : « Les riches ont besoin de services a la personne, en clair de serviteurs c’est-à-dire d’esclaves, de spazzine, de bonniches… les Corses n’aiment pas ce genre d’emplois. Donc ils seront exclus de ce développement. Ils seront marginalisés et paupérisés. Il y aura substitution de population. Les Corses seront dépossédés de leur terre et perdront leur âme sait déjà ce qui est en train de ce produire… Evviva lagricultura corsa !… il faut arrêter de brader notre île à coup de locations en  mobil-homes, en bas de villa, boutiques informes tapissées de cochonneries type draps de plage et porte-clés "Corsica", snacks infects, pizzerie éphémères et autres activités qui tiennent du bricolage saisonnier. »

    De plus sages expliquent : « La capacité d'accueil touristique n'est pas extensible au risque de ressembler aux Baléares. La richesse de la Corse est sa nature encore en  à partie préservée et sauvage grâce à l'interdiction par la loi littorale et la loi montagne, de construction au bord de mer de Marina ou de grand camping. La Corse n'a vocation ni au tourisme de masse ni à devenir la résidence secondaire de riches propriétaires fonciers. Par contre, le tourisme d'hiver, différent, plus âgé, et plus modeste, n'est pas assez exploité et mériterait de l'être d'avantage. »

    Après l'annonce de vouloir accueillir  60.000 passagers de plus à l'aéroport d'Ajaccio et la persévérance de certains élus à vouloir contourner la loi sur le littoral, l'option du tout tourisme massif s'affiche comme une direction économique majeure pour les années à venir sur fond de spéculation foncière. La Corse pourrait devenir une nouvelle destination béton et frime. Ce tout tourisme entraînerait la construction de nouvelles structures, de nouveaux complexes, des marinas …etc. Les efforts de ceux qui ont œuvré pour la protection du patrimoine naturel de la Corse seraient dans un proche avenir réduit à néant. »

    Nous avons relevé le point de vue d’un internaute écologistes : « Le tourisme pour riches ne semble pas la meilleure solution. Outre les différents problèmes d'exclusion, on se trouverait aussi face à un problème qui , déjà présent dan certaines régions, ne ferait que s'amplifier : la privatisation et le bétonnage des côtes. Alors que des associations militent contre la privatisation des plages, et la défiguration du paysage, comment concilier cette lutte et l'accueil privilégié des gens riches? En effet, comme on le sait, leurs exigences sont loin de correspondre au camping, et tous les plus beaux endroits de notre île se trouveraient alors compromis, si de nouvelles grandes villas ou établissements spécialisés apparaissaient..Ces lieux deviendraient isolés, et les corses, ainsi que les touristes au budget moyen, ne pourraient plus y accéder. La Corse n'est pas Saint-Bart. Et privilégier une clientèle fortunée ne serait-il pas priver les Corses d'un moyen de faire connaitre leur culture au plus grand monde? De montrer le vrai visage de notre île ? Ils sont nombreux ceux qui aimeraient découvrir les richesses de la corse, mais, qui ne peuvent pas parce que c'est trop cher...  les transports sont à la base chers, donc ajoutez l'hébergement et cela devient vite difficile... Il serait extrêmement dommageable de cibler une classe particulière. En même temps nous savons que nous ne pouvons pas accueillir toujours plus de touristes, le point est de savoir comment nous pouvons les accueillir de façon à ce que la production de déchets, et la pollution, ne grimpent pas en flèche comme à chaque saison. La pollution qui inclut une circulation de plus en plus difficile sur les routes, due à l'accroissement trop important du nombre de véhicules motorisés. Pour remédier à cela, le secteur du tourisme vert se développe...Il faudrait peut-être aussi penser à aménager de vraies pistes cyclables, et valoriser les transports ferroviaires, ce qui serait à l'étude en ce moment. Bien desservir l'île permettrait aux touristes et aux Corses des conditions de transport plus agréables, et surtout, DE MOINS POLLUER ! »

    Que peut-on retenir ? D’abord un rappel : « La dépense moyenne sur place par jour et par touriste en Corse serait la plus faible de Méditerranée : 47€ chez nous, contre 54€ en Tunisie (destination Low Cost s'il en est...), 80€ dans les Baléares, 98€ au Maroc et 105€ en Sardaigne. Le bungalow au mois d'Aout à 900 euros la semaine, plus le coût du transport bateau/voiture/passager, pour une famille de 4, plus le surcoût systématique (et à sens unique !) de tout ce qui peut se vendre... la semaine en Corse revient à 2000 euros... alors, pour les fauchés, les salaires moyens (1500 euros net), ceux qui ne dorment pas à la belle étoile et ne mangent pas de racines, désolé, il faudra envisager de rester sur le continent. La Grèce va redevenir intéressante, l'Espagne et l'Italie aussi. Il ne faudra pas s’étonner de voire chuter le tourisme en Corse, si les "opérateurs" persistent à vouloir un tel niveau de prix qui ne rapporte à l’économie corse que 47€ par touriste et par jour. Une grosse partie des recettes touristiques est captée par les grandes chaines de distribution et ne concernent pas les produits corses. Le transport est capté par des sociétés étrangères à la Corse. Une compagnie maritime menace par une concurrence déloyale l’existence de la SNCM qui emploie des marins corses et fait travailler des sous-traitants corses… Si la SNCM disparaissait, cette compagnie se trouverait en position de monopole, pourrait imposer ses prix à la hausse et soumettre les marins corses à la déréglementation du travail.

    La Corse doit-elle privilégier un tourisme de riches ?Quelle question cynique! Il y a les gens qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas ! Chez ceux qui ne peuvent pas : il y a le sdf et la famille nombreuse au RSA et chez ceux qui peuvent, on trouve la famille qui se prive, et au dessus pas de limite (sauf aimer la corse). Le tourisme doit donner des emplois qualifiés aux Corses et développer les activités agro-pastorales et artisanales au lieu de les tuer en vendant des produits industriels made in n’importe où et dont seules les étiquettes sont corses.

    Plus de qualité, plus d'identitaire à tous les niveaux de prix, serait-ce la solution ? Pas la seule ! La solution est aussi de ne pas laisser l’économie corse dépendante du tourisme mais bien de développer d’autres secteurs d’activité. La Corse est une destination touristique. Le tourisme y est une réalité économique. Cependant il ne faut pas que les Corses en soient dans leur majorité les victimes, les laissés pour compte et que seuls quelques uns s’enrichissent. Il est injuste que les Corses ne puissent plus acquérir des biens immobiliers à cause de la spéculation foncière et trouvent peu de locations à l’année parce qu’il est plus rentable de louer à la semaine. Les logements sociaux manquent cruellement alors que les locations saisonnières se multiplient. L’agriculture et l’élevage ont besoin d’être soutenus et encouragés à long terme par une politique foncière moins agressive et l’obtention d’AOC mettant fin à la concurrence mensongère et déloyale des étiquetages. Des industries non polluantes pourraient être développées. Il ne faudrait pas que le tourisme, au lieu d’être une activité économique et une ouverture aux autres, devienne le cancer économique, culturel  et social de l’île.

    Les insulaires corses qui vivent l’hiver dans des endroits touristiques (Porticcio par ex), bâtis de maisons vides et de résidences secondaires, voient les prix des biens de consommation (alimentaire notamment) augmenter certaine fois de plus de 25% en période estivale. Ils vivent sur l’île a l'année, ne sont pas en vacances quand vient l'été. Ils subissent des taxes et des impôts locaux qui augmentent d'année en année, au risque de ne plus pouvoir vivre dans leur maison car leurs revenus stagnent ou régressent. N’oublions pas que la Corse est notablement touchée par le chômage. Des lotissements champignons poussent pour une "clientèle" qui viendra y passer deux mois, au détriment du maquis que l'on rase pour construire. Le Padduc est toujours dans les tiroirs de quelques élus… le jackpot pour eux et une épée de Damoclès pour les autres Corses. Jusque dans la Restonica,  le parking qui est libre toute l'année, devient magiquement payant en été, pénalisant les vrais insulaires… Alors des Corses ne veulent plus entendre parler de tourisme et certains d’entre eux y sont même devenus hostiles.

    Du tourisme de qualité oui, de "luxe" pourquoi pas…mais pas au détriment des touristes plus modestes, ni des insulaires qui en font les frais !!!! Nous terminerons sur le commentaire d’un touriste comme on les aime : « Un coeur de plus pour vous! Nous, nous venons,avec chaque fois encore plus de"gioia" pour vous connaître et apprendre de vous... Avec notre fourgon aménagé nous passons de camping en camping et nous recherchons les magnifiques petits restaurants que nous font découvrir les Corses que nous rencontrons grâce à nos vélos électriques (bonne invention pour notre forme déclinante) ;-) ! A Corsica , vos paysages,vos chants,votre cuisine,vos produits,votre "lingua" et toute votre culture, merci d'exister,surtout ne changez pas, a prestu ! »

    Signé : Pidone

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    2 commentaires
  • césarkozy_modifié-1

    Ouf ! Il est parti…

    Un citoyen a dressé et nous a adressé la liste non exhaustive du quinquennat de celui que quelques uns de ses courtisans veulent faire passer pour un grand président. Malheureusement sa taille correspond à son envergure et à son esprit… On ne peut même pas parler de bilan mitigé tellement il est lamentable sur tous les plans.

    Il y a eu des affaires :

    - L’affaire Karachi et la création de la société Heine au Luxembourg

    - L’affaire Takieddine et les rétro-commissions (Takieddine avec un patrimoine de 40 millions, mais non imposés). Le « Karachigate », AGOSTA, SAWARI II, MIKSA (350 millions d’euros), les contrats avec la Libye notamment pour espionner la population, les tentatives pour vendre une centrale nucléaire à Kadhafi, les tractations obscures avec la Syrie…

    - L’affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l’affaire de l’attentat contre le DC10 d’UTA et visé depuis lors par un mandat d’arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger

    - L’affaire Tapie: 403 millions d’€ dont 304 net récupérés par Tapie sur ordre de Élysée puis l’évasion fiscale du pactole vers la Belgique avec achat d’un nouveau yacht et la reprise de la société américaine de jeux en ligne Full Tilt Poker, accusée par la justice américaine d’avoir volé plus de 300 millions de dollars…

    - L’affaire Clearstream et le croc de boucher pour Villepin

    - L’affaire Bettencourt, Woerth, Florence Woerth embauchée par Patrice de Maistre, les légions d’honneur…

    - L’affaire de l’hippodrome des Woerth

    - Les affaires Wildenstein

    - Les possibles mallettes d’Omar Bongo pour financer la campagne de 2007; puis le soutien d’Ali Bongo pour sa prise du pouvoir, en dépit d’une fraude électorale manifeste.

    - Les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth… (Éric Woerth est un homme honnête!)

    - L’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac

    Il y a aussi eu des scandales :

    - L’invitation des dictateurs pour le 14 juillet, Kadhafi et sa tente dans le parc de l’Élysée…

    - La proposition de Michèle Alliot Marie d’aider Ben Ali pour écraser la révolution tunisienne, son voyage entre Noël et le jour de l’an, les petites affaires des parents et de son compagnon…

    - Les vacances de François Fillon en Egypte payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics. La Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20 depuis Paris.

    - Carla Bruni et sa fondation contre le sida

    - La circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine (vacances chez l’intermédiaire franco-libanais avec Copé), ses déclarations racistes (« l’Auvergnat »), celles de Guéant dont celles répétées sur l’échec scolaire des enfants d’immigrés, celles de Guaino (béatification, prison, etc.), Wauquiez et son « cancer de la société », Barrège qui veut remettre les clandestins dans les bateaux…

    Et un drôle de mélange des genres :

    - L’affaire des scooters des fils

    - La nomination très sérieusement envisagée de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD.

    - L’affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l’avocat.

    - L’affaire de la villa corse de Christian Clavier, et le limogeage de Dominique Rossi

    - L’affaire « mutuelle obligatoire employeur » pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi au bénéfice de Malakoff-Médéric dont Guillaume Sarkozy devient président du Groupe

    - Les conflits d’intérêt dans les milieux d’affaires

    - Les accords entre l’UMP et le Parti Communiste Chinois, l’UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l’envoi par l’UMP des bulletins d’adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %

    - La scientologie après la visite de Tom Cruise à l’Elysée

    Et bien sûr les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye, Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri… les déclarations sur le mariage des homos avec des animaux, l’amalgame avec la pédophilie, Vanneste et tous ses propos homophobes…

    Mais aussi un style nouveau :

    - L’affaire de la Jatte, du Fouquet’s payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol, du voyage en Égypte, celle des stylos piqués lors de la signature du traité de Lisbonne, celle de la déclaration de patrimoine, du financement de la campagne par Bettencourt … la collection de montres, et la phrase désormais célèbre de Séguéla que si on n’a pas de Rolex à 40 ans, c’est qu’on a raté sa vie.

    - L’Air Sarko One (250 millions d’euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) avec pour exemple d’aménagement, deux fours à pizza de plus de 131 000 € (TTC et avec l’étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l’UMP à 1 million d’euros, les 4 X 4 Nissan de Megève… le banquet du Crillon, une semaine avant l’élection…

    - L’entrée très glamour à l’Élysée avec Cécilia et les deux filles de Cécilia et Jacques Martin. Cécilia qui boude la visite au ranch de George Bush, qui ne vote pas au second tour de l’élection, le SMS (si tu reviens, je quitte tout), les photos médiatiques en Guyane, le départ, l’éviction forcée d’Alain Genestar, le patron de Paris Match, qui avait publié une couverture avec Cécilia et son amant…

    - « Avec Carla, c’est du sérieux ». Le remariage, la naturalisation express de Carla, le bling bling, les égouts du Cap Nègre… l’inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé

    - Les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l’étranger (Mexique, Maroc) alors qu’ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la Nation, la protection de Pierre en tournée à l’étranger, son rapatriement d’Odessa après une indisposition

    - L’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l’intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l’augmentation stratosphérique

    - La paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président, les enfants réquisitionnés pour agiter des drapeaux sans prévenir leurs parents, les 12 000 € de frais de bouche par jour, la baisse des oeuvres sociales de l’Élysée de 300 000 € en 2006 à 165 000 € en 2010

    - Le bling bling des ministres (Rachida Dati, ses robes, ses bijoux, sa grossesse dans Paris Match…), la vulgarité des autres (Nadine Morano…)

    - Et puis les « mon copain Barack », « mon amie Angela », les vacheries dites sur les uns et les autres mais qui leur reviennent aux oreilles (Zapatero est un incapable).

    Ah, et puis

    - La visite très médiatique de la grotte de Lascaux, pourtant interdite au public, sans masque ni bonnet, mais avec journalistes et caméras (ça, je n’ai pas gobé!)

    - Les SMS reçus et envoyés sous le nez du pape… (quelle classe ! ), le « casse toi pauv’ con», le « Karcher », le « descend si t’es un homme! »

    - Les mensonges sur la visite à Berlin le jour de la chute du mur, et sur la visite à Fukushima après le séisme (regardez, j’y étais!)

    - L’aplomb incroyable pour dire le contraire de ce qu’on a dit la veille.

    - Le mépris des petits candidats pour la campagne 2012 (je ne sais pas qui sont ces gens)

    Mais surtout une politique dite « décomplexée »:

    - Les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d’un enfant de la Shoah par les élèves d’école primaire…

    - les mensonges et les pressions sur les sources des journalistes (les « fadettes ») et les juges. L’implication personnelle du juge Courroye, ami du président, pour étouffer l’affaire et la délocaliser à Bordeaux.

    - la « proximité » avec les journalistes, le tutoiement systématique, les faux « OFF », les nominations et révocations dans l’audio-visuel public par Sarkozy en personne.

    - Hadopi, la tentative de maitriser Internet

    - La proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, les fichiers qui se multiplient (8 doigts pour un passeport, fichier génétique pour tous les témoins) avec des tendances peu orthodoxes:

    - L’utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées

    - La réforme constitutionnelle et textes votés avec non-publication des décrets d’application

    - Les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l’exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés chassés du pouvoir

    - Les nominations partisanes dans les administrations des hauts-fonctionnaires issus des cercles les plus proches, et particulièrement au ministère de l’intérieur et des services de renseignements

    - La création et/ou le rachat de la presse et des médias libres par ses amis personnels et financiers

    - L’irresponsabilité pénale du Président de la république modifiée par le changement de la Constitution

    - La position de Brice Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers… et ses deux condamnations à lui (l’Auvergnat).

    - L’affaire des sondages

    - Les classements du parquet et intervention sur ordre

    - l’abus des gardes à vue et des méthodes humiliantes (fouille au corps), même pour des infractions routières mineures, politique du chiffre pour la police.

    et des résultats contrastés:

    - La gestion catastrophique de la crise géorgienne (les Russes sont bien installés en Géorgie et y ont depuis implanté des bases de missiles).

    - La gestion catastrophique de la crise financière (les paradis fiscaux, c’est fini!), celle de l’Europe (Merkozy), celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l’inaction en Syrie, l’année du Mexique annulée après une pression plus que maladroite sur le pouvoir mexicain pour faire libérer Florence Cassez…

    - 1 millions de chômeurs en plus entre 2007 et 2012.

    - 610 milliards de dette supplémentaires

    - 90 % PIB de la dette publique (1710 milliards!!)

    - Hausse des prélèvements obligatoires de 42,5% du PIB en 2010 à 43,8%

    - Hausse des déficits publics de 2.7 % à près de 7%

    - Déficit commercial monstrueux de 70 milliards 2011

    - La vente des stocks d’or de la Banque de France (600 tonnes de 2004 à 2009) à prix bradé

    ah, et bien entendu:

    - la loi TEPA (« travailler pour plus gagner plus »)

    - Le fameux bouclier fiscal pour les très aisés; le chèque de remboursement pour Liliane Bettencourt.

    - Gandrange qu’on ne laisse pas tomber

    - Les vaccins du virus H1N1 (1 milliard d’euros, quand même…)

    - hausse de salaires des haut fonctionnaires mais pas des petits

    - la désindustrialisation de la France

    - la part de marché à l’exportation de la France a diminué de 3,5 points

    - Augmentation taxe TVA 5 a 7% + 24 nouvelles taxes supplémentaires

    - Augmentation des prélèvements sociaux de 11% a 13.50%

    - Hausse de inflation (immobilier, essence, alimentation)

    - Un demi-million de personnes au RSA, accusées de profiter du système et montrées du doigts comme des parasites, et le projet de les faire travailler de force.

    - Une croissance économique nulle… (« la croissance, j’irai la chercher avec les dents »)

    - Perte du triple A, trésor national, qui devient soudain anecdotique.

    - Lois rédigées en hâte, pas appliquées, contre-lois, sentiment d’une politique sans vision ni cap

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  • front_front3

    Au nord c’était les Corons, la terre c’était le charbon… et Jean-Luc Mélenchon n’a pas peur d’aller au charbon. Il ira affronter Marine Le Pen Front contre Front  aux prochaines élections législatives… Dans l'Héninois, l'annonce de son arrivée dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais dope le Front de gauche et fait pester le FN.

    Le comité de circonscription du Front de gauche  a donné un avis favorable, même s'il y a eu quelques réticences. Certains auraient évoqué la surmédiatisation éventuelle et se seraient demandé si la mayonnaise pouvait prendre. Finalement les militants héninois souhaitent envoyer un message puissant à toute la gauche, sur un territoire qui a voté à 60 % pour Hollande et qui est tout sauf un fief de Marine Le Pen qui n'y a jamais remporté la moindre élection ! Jean-Luc Mélenchon avait fait savoir qu'il ne se présenterait que si les amis politiques héninois acceptaient sa venue.

    Dans le Pas de Calais,  le parti socialiste est mal en point car malmené par une série d’affaires judiciaires contre ses élus locaux, notamment Jean-Pierre Kucheida et Gérard Dalongeville…

    Jean-Pierre Kucheida, député socialiste du Nord, maire de Liévin, président de l'Epinorpa, de la Soginorpa, de l'Adévia

    Au printemps 2011, Jean-Pierre Kucheida est au centre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lille concernant un système de financement occulte du Parti socialiste dans le Pas-de-Calais et des emplois fictifs.

    En novembre 2011, un rapport de la chambre régionale des comptes met en cause Jean-Pierre Kucheida. Cet audit financier critique la gestion de la Soginorpa, bailleur social qui gère les anciens logements miniers dans le Nord-Pas-de-Calais, dirigé par Jean-Pierre Kucheida.

    Début décembre 2011, suite à des propos du député socialiste Arnaud Montebourg parlant de corruption des élus du Pas-de-Calais, Martine Aubry prend la décision de « geler la désignation » de Jean-Pierre Kucheida aux législatives.

    Gérard Dalongeville, ex maire socialiste de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) et conseiller communautaire, mis en examen le 9 avril 2009 pour "corruption, détournement de fonds publics, faux en écriture privée et usage de faux, favoritisme et recel de favoritisme" dans une affaire de fausses factures et marchés truqués. Il a été mis en détention provisoire durant 8 mois et vient de publier un livre relatant ses ennuis judiciaires, intitulé "ROSE MAFIA"

    Signé : Pidone

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  • JesusRécemment, j’ai assisté à une messe. Le prêtre, avec une pointe d’accent italien, a fait un prêche inattendu. Il a rappelé que Jésus Christ avait eu le courage de dire que tous les hommes sont égaux dans une époque où les Romains avaient découpé la société en hommes libres et en esclaves. C’était une époque où, pour être reconnu comme humain, il fallait être un Romain. La place d'un homme était définie par sa fonction dans la hiérarchie des institutions et des lois, autant que par sa richesse et bien plus par son origine. Deux classes principales existaient: les nobles et le peuple (populus), outre les esclaves et les non-citoyens rejetés hors de l’humanité. Ce fut certainement l’aspect politique de sa parole qui a valu à Jésus de Nazareth le sort que les Romains lui ont réservé. Ensuite l’interprétation de son existence et de son action dépend des croyances religieuses et nous ne rentrerons pas dans ce débat théologique.  Par contre des historiens ont émis des hypothèses politiques sur son action. Plusieurs des disciples de Jésus semblent avoir été des gens assez violents, probablement des maquisards, des résistants à l'occupation romaine… et notamment les Zélotes, ces terroristes anti-romains considérés comme des fanatiques.  Les disciples de Jésus auraient été  en grande partie des nationalistes luttant contre l'occupation romaine. Mais le tout est de déterminer s'ils étaient des combattants commandés par Jésus ou s'ils n'étaient que d'anciens résistants ayant abandonné le combat pour suivre un guide spirituel. A la lecture de la Bible, il apparaît bien que les apôtres s'étaient procuré des armes pour se défendre contre leurs ennemis dans Jérusalem :"Maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, et de même celui qui a un sac, et que celui qui n’a pas d’épée vende son vêtement et s'en achète une. Car je vous dis, qu’il faut encore que ce qui est écrit, s’accomplisse en moi : « Il a été mis au nombre des malfaiteurs »'. Car aussi les choses qui me concernent vont arriver. Et ils dirent: Seigneur, voici ici deux épées. Et il leur dit: Cela suffit."  (Luc 22/36-38). Mais Jésus aurait dit aussi «Celui qui tire l'épée périra par l'épée ». Les apôtres Zélotes attendaient-il de lui un messianisme politique ?  Judas l'a-t-il  trahi après la déception de son refus d’endosser le rôle de messie libérateur des Romains ? Peut-être même l'a-t-il livré pour le contraindre à affronter les Romains en face? Arrêtons là pour ne pas entrer dans une exégèse des écritures pieuses que nous laissons à d’autres.  

    Pour le curé de village, Jésus Christ n’est pas la star vaticane. Il est d’abord le plus grand révolutionnaire pacifique. Je me suis imaginé une synthèse anachronique entre Gandhi et Che Guevara : les deux réunis en un seul face aux Romains. Il faut retenir surtout que Jésus aurait osé parler d’égalité et de fraternité en des temps barbares. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » peut-on lire au chapitre 10 de l’Evangile de Luc. N’est-ce pas cela la solidarité ? Chaque homme serait une créature de Dieu et donc égal devant lui. Il est dommage que cette égalité n’ait pas été interprétée comme une exigence terrestre en inspirant les puissants. Vingt et un siècle plus tard, il est encore révolutionnaire de parler d’égalité, de fraternité et de solidarité. Et qu’est-il advenu des religions  du livre? Elles se tirent la bourre et se sont livrées des guerres jusqu’aux génocides. Au sein de chacune d’elles, des dissensions internes ont été souvent meurtrières.

    Revenons pour conclure à notre curé humaniste qui connaît ses ouailles. Il a eu une phrase lourde de sens lorsqu’il a dit : « Il faut être pauvre pour ouvrir son cœur. ». Un dicton corse dit cela différemment : U techju un crede u famatu (celui qui est repu ne croît pas celui qui est affamé).

    Orare humanum est, sed perseverare diabolicum ! Parler est humain, mais persévérer est diabolique ! Je me tais donc mais  cela valait bien une messe !

    Dominus vobiscum ! Hic et nunc! Dieu soit avec vous! Ici et maintenant!

    Signé: U gattumammone

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  • voici_joissans

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Quand la presse arrêtera-t-elle la peopolisation de la politique ? Quand des personnages du monde politique arrêteront-ils de se prêter à vouloir jouer les vedettes à l’instar du show-biz ? Sarkozy c’est fini. Carla n’est plus ce qu’elle était. Le couple va rejoindre le monde du fric. Alors ne recommençons pas avec François Hollande. Dès les résultats, la presse s’est ruée sur son fils ainé. Il a participé à la campagne et, dans un sens, il avait son mot à dire. Toutefois, ce n’est pas le militant que les journalistes voulaient entendre mais le fils… Maintenant la presse à sensation traque le grand-père dans sa retraite à Cannes, en insistant sur ses idées proches du Front national. Les journalistes vont chercher les ragots dans le voisinage sans trouver grand-chose. Georges Hollande a voté pour son fils François. Ne pourrait-on, pas lui faire dire quelque outrance ? Le retraité a fermé sa porte aux sollicitations. 

    La grossesse de Rachida Dati, la passion naissante entre le président et Carla, Carla et Cécilia en bikini, l’escapade de Carla et ses relations avec un chanteur, la grossesse de Carla…  Est-ce que tout cela apporte quelque chose au débat politique. Montebourg est le seul politique à avoir fait condamner la presse people à ce qu'elle déteste le plus : une publication judiciaire (PJ). C'était en 2007 contre Gala pour un article titré «Le play-boy de Ségolène. Il est temps que la presse et le monde politique se moralisent. La politique n’est pas du show-biz. Les élections n’ont rien à voir avec les émissions de téléréalité.

     Par ailleurs certaines chaînes de télévision, après le résultat des élections, ont focalisé leurs objectifs sur le départ de Nicolas Sarkozy et la déception des militants UMP. Pendant une heure, ce sont les dirigeants de ce parti qui sont intervenus majoritairement. L’ambiance était au pathos. Tout était fait pour tuer dans l’œuf la joie des électeurs de François Hollande. Antenne 2 s’est particulièrement distinguée et le lendemain Pujadas est revenu longuement sur la déception des militants de l’UMP qui, ose-t-il dire, ont été un peu oubliés.

    Et dire que Sarkozy s’est plaint de la presse parce que les sondages ne lui étaient pas favorables. Aujourd’hui, c’est la presse qui serait responsable de sa défaite. Dans son camp, certains élu(e)s  osent dire que toute la presse est à gauche. Sur le petit écran, nous n’avons vu un grand nombre de journalistes de droite conviés alors que les journalistes de gauche hostiles à Nicolas Sarkozy ont été oubliés. C’était systématiquement le cas sur Antenne 2.  

    Qui pourrait dire que Pujadas et toute son équipe sont de gauche? Sans doute  l’indigne mairesse d’Aix-en-Provence qui a tenu des propos tellement inqualifiables que l’UMP n’a pu la soutenir. Cette dame ne doit apprécier que la presse people et, comme on le dit à Marseille, s’engatse (s’énerve)  contre tous ceux qui ne sont pas de son avis. Dans le passé elle a déjà perdu un procès contre le Nouvel Obs et son élection avait été invalidée par le conseil d’Etat. Le recours incriminait notamment «des provocations verbales» attribuées à l'équipe de campagne de la maire sortante, «qui ont dépassé le cadre de la polémique électorale» ainsi qu'un «lien permanent entre propagande électorale et communication municipale». Le Conseil d'Etat a considéré que «les attaques dirigées contre le candidat conduisant la liste Génération Aix», François-Xavier de Peretti, et certains de ses colistiers durant la campagne «ont revêtu un caractère exceptionnellement violent». «Les propos et les insinuations d'une nature et d'une gravité inadmissibles qui ont visé M. de Peretti et ses colistiers ont constitué une manœuvre qui doit être regardée, eu égard au retentissement d'ensemble qu'ils ont eu, comme ayant été de nature à fausser le résultat du scrutin». La mairesse de la ville du bon roi René a récidivé entre les deux tours de la Présidentielle en faisant distribuer dans les boîtes aux lettres de ses concitoyens un tract odieux contre François Hollande. Nous n’en dirons pas davantage car la vulgarité et l’agressivité doivent être sanctionnées par le plus grand mépris. La guichetière de la Sécurité sociale (adhérente à la CGT et aux Jeunesses communistes) a obtenu ses diplômes de droit à Toulon et s’est lancée dans une carrière politique au centre puis de plus en plus à droite. Maryse Charton devenue Joissains-Masini est pourtant la fille unique de militants communistes. Son père a été garde du corps de Maurice Thorez. Le pauvre homme s’est suicidé lorsque son gendre, à l’époque maire d’Aix-en-Provence, a eu des ennuis judiciaires. Ce sont les ennuis de son mari qui ont installé celle qui était devenue avocate dans le fauteuil de maire à Aix-en-Provence.  Avant elle, les Aixois ont eu son mari.  La fille est entrée en politique à l’UMP… Cette dernière a été directrice de cabinet de la présidente de la communauté d'agglomération du Pays d'Aix de 2001 à 2008 (sous la présidence de sa mère), elle devient, en mars 2008, adjointe au maire d'Aix-en-Provence déléguée à la Politique de la ville et à la Culture. Dans la foulée, elle est élue vice-présidente de la communauté du pays d'Aix. Puis, le 21 septembre 2008, elle est élue sénatrice des Bouches-du-Rhône. À 38 ans, elle devient alors la plus jeune sénatrice. Merci Maman ! Une petite dynastie provinciale s’est installée comme chez les Le Pen. Mme la mairesse d’Aix-en-Provence ne conçoit la Presse que sur le modèle du Figaro et du Point. Elle doit être une lectrice assidue de Match, Gala, Voici… en rêvant de s’y voir en photo à côté de sa fille et tendant une grappe de raisin comme la statue du  roi René en haut du cours Mirabeau. Des Aixois même de droite aimeraient pourtant qu’elle leur lâche la grappe.

    Rappelez-vous de la carrière politique de Jean Sarkozy et de la controverse au sujet de l’EPAD! Nous ne doutons pas que l’élue aixoise et « son » président partagent leur goût pour la peopolisation et leur népotisme bling bling contraire au bon fonctionnement des institutions. Ils partagent aussi leur mépris pour les journalistes qu’ils voudraient tous à leur botte. Avec le roi déchu Nicolas Sarkozy, nous étions revenus à l’esprit de l’ORTF. Il a voulu faire de la presse un agent de son pouvoir et s’offusque que cela n’est pas porté ses fruits dans la campagne présidentielle. Il a favorisé la peopolisation de la vie politique dès son élection en 2007. C’était son côté bling bling. Il en a essuyé le revers et a dévoyé la fonction de président de la république. Il a un peu plus écorné la vision qu’ont les citoyens des hommes politiques.

    Après l’élection de François Hollande, l’important est la politique qu’il va mener, le changement dans la vie quotidienne des Français, l’avenir de l’Union européenne, la paix dans le monde… Ce n’est pas la tenue vestimentaire de Valérie Massonneau, divorcée Trierweiler, ce qu’est devenu son ex-mari et qui sont ses parents. Laissez le père et le fils ainé  du Président de la république à Match, Voici, Gala et autres journaux people ! Il existe une presse pour les salles d’attente des médecins et des dentistes.  Nous ne la remettons pas en cause.  Elle est identifiée. Par contre nous dénonçons la peopolisation de la presse généraliste et audiovisuelle qui s’affiche sérieuse. Il existe aussi une presse de divertissement que nous ne remettons pas en cause. Toutefois il faut que cette presse s’identifie et ne veuille pas jouer sur le registre « Nous sommes de vrais journalistes d’investigation » lorsqu’elle déforme la réalité et truque ses reportages comme le fait l’animateur du petit journal sur Canal+. La recherche de la dérision et du buzz ne favorisent pas l’honnêteté de l’information.

    Nous espérons que, dans l’avenir, la grande presse retrouvera toute sa liberté au service de l’information. Sa survie en dépend. Il faut qu’elle laisse le côté people au monde du show-biz pour parler de ce qui concerne la vie quotidienne des Français et qu’elle les informe objectivement sur le reste du monde. La presse ne doit pas être le relai des puissants et des idéologies. Elle doit respecter en premier lieu sa déontologie. Le journalisme est un noble métier mais ne le restera que si les journalistes en sont dignes. Il en est de même pour la politique et des élues comme la mairesse d’Aix-en-Provence ne sont pas des exemples à suivre. La famille des hommes politiques intéresse la presse people. La presse sérieuse n’a le devoir de s’y intéresser que si cette famille ne respecte pas le bon fonctionnement des institutions en dénonçant tout népotisme où qu’il soit… et pas seulement en Corse.

    Signé: Fucone

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  • les timocratesLa commémoration du 8 mai 1945 a été l’occasion pour l’UMP de mettre en scène un Nicolas Sarkozy avec une volonté d’apaisement du climat politique et en même temps ressortir l’argument du manque d’expérience de François Hollande. Jean-François Copé a osé appeler les militants UMP à venir s’ingérer dans la cérémonie pour soutenir leur leader défait. Il reproduit l’attitude des Nazis qui ne voulaient pas capituler et contredit dans les actes les paroles d’apaisement de son camp.

    Les uns et les autres ne feront pas oublier que l’apaisement vient de la Gauche et de François Hollande. Nicolas Sarkozy, inutile de revenir sur ses multiples interventions, n’a fait que diviser les Français en stigmatisant les uns et les autres. Pendant toute la campagne, lui et son entourage UMP ont voulu joué sur les peurs en attisant les haines.

    Les législatives arrivent et certains personnages qu’il a imposés n’ont pas attendu la fin du 8 mai pour reprendre des contre-vérités. Nous avons aperçu notamment l’ineffable Frédéric Lefebvre qui doit sa carrière politique à son mentor Nicolas Sarkozy. Selon lui, François Hollande serait déjà tombé sur un premier échec. Il n’a même pas pu attendre la passation des pouvoirs. Angela Merkel a parlé et tout est dit. Elle ne reviendra pas sur le traité scélérat imposé aux peuples européen. Pour le triste sire qu’est celui qui n’existe pas sans Sarkozy, l’Europe est dirigée par Angela Merkel et tous les autres pays, y compris la France, doivent obéir. Toutefois Angela Merkel a envoyé un message dans lequel elle dit à François Hollande élu : « Il nous appartient de prendre les décisions nécessaires pour l'Union européenne et la zone euro, afin de préparer nos sociétés à l'avenir et assurer ou renforcer leur prospérité ». En outre Angela Merkel devra faire face à des élections avec une montée des forces de gauche dans une Allemagne qui n’a rien d’idyllique. Nous espérons recevoir une meilleure information sur l’état de notre voisin germanique. Angela Merkel sera de plus en plus isolée. Elle le sait. Elle évolue déjà dans son discours. Tout le monde sait, y compris dans son camp, que le sieur Lefebvre n’est pas un fin politicien et a accumulé à chacune de ses interventions des bourdes. Il est l’archétype des collaborateurs proches de Sarkozy dont la fidélité n’est que la pratique du courtisan inculte et servile. On peut dire de lui ce qu’a écrit Du Bellay sur les courtisans…

    Si leur maître se moque, ils feront le pareil,

    S'il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire,

    Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,

    La lune en plein midi, à minuit le soleil.

    Frédéric Lefebvre n’est pas le seul autour de Sarkozy et nous n’oublions pas quelques vieux singes et ces oies, gardiennes du temple bling bling.

    Jean-François Copé va-t-il mener la campagne des législatives ? Il est celui qui est favorable au cumul des mandats et usager du cumul. Il n’aime pas l’expression « conflit d’intérêt » et encore moins celle de « trafic d’influence ». En 2007, grâce à son parcours politique, il obtient un Certificat d'Aptitude à la Profession d’avocat. Depuis lors,  il exerce à temps partiel, pour 20 000 euros par mois, dans le cabinet d'avocats d'affaires Gide, Loyrette, l'un des plus importants de France, chargé par exemple de conseiller l'État dans le projet de fusions GDF-Suez. Des sondages désignent ce multicarte comme le mieux placé pour incarner l’opposition à Hollande mais à égalité avec Marine Le Pen. C’est sans doute aussi le plus apte à aider le Front national et à reproduire en France ce que l’organisation Aube dorée a réalisé aux élections législatives en Grèce.

    Quelle est la marge de manœuvre de l’UMP? Leur seul argument qui est de faire encore une fois peur de la Gauche n’a pas marché le 6 mai dernier. Pourtant il reste leur seul argument déjà contredit par les bourses financières et les agences de notation. L’UMP devra choisir entre un recentrage en abandonnant  les thèmes proches du Front national ou bien rester dans l’extrême-droitisation qui, jusque là, n’a servi que les intérêts du Front national même si Sarkozy n’a pas reçu la déculottée qu’il méritait.

    Le débat doit déjà avoir lieu au sein de l’UMP et ce ne doit pas être triste. Jean-François Copé, avec sa langue de bois, peut claironner que l’UMP reste uni. Plus il le dit et moins on le croit. Son maintien à la tête du parti de droite doit poser problème. Comme Sarkozy, Jean-François Copé traîne quelques gamelles médiatiques. Il a mouillé sa réputation dans la piscine d’un certain Ziad Takieddine et son mépris pour les gens gagnant moins de 5000 € par mois montre pour qui il roule. Il fait d’ailleurs partie d’une « Commission Trilatérale». Il s’agit d’une organisation privée qui fut créée en 1973 par un groupe dont faisait partie David Rockefeller, Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski et300 à 400 personnalités parmi les plus distinguées et influentes – hommes d’affaires, politiciens, décideurs, « intellectuels ». Son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre les trois zones clés du monde, pôles de la Triade.. À l'instar du groupe Bilderberg la Trilatérale est un rassemblement partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au moins en partie, l'orchestration de la mondialisation économique. .

    Dis moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es… Nous osons espérer que les journalistes n’ont pas la mémoire courte et que la justice retrouvera toute sa liberté pour éclairer les Français sur quelques affaires en cours ou à venir. Les Législatives devraient achever la décomposition d’une droite qui a fait le lit de l’extrême droite. L’Histoire montrera que Sarkozy a fait reculer en France la démocratie et la solidarité nationale. Sarkozy a eu sa cour présidentielle. La cour d’un tribunal, c’est une autre ambiance… La sarkopédia mise en ligne par Médiapart pourrait encore s’enrichir.

    Sarkozy voulait Strauss Kahn pour adversaire à la Présidentielle. C’est lui qui l’a nommé à la tête du FMI. On devine pourquoi. Son quinquennat n’aura eu qu’un bienfait : celui de pousser le Parti socialiste à se moraliser et son candidat à promettre une moralisation de la politique. Le Front de gauche a pris sa part dans cette évolution et son premier résultat  électoral encourageant le démontre. C’est au tour de la droite de procéder à sa propre moralisation et à un dégraissage dans les cinq années à venir pour ne pas se faire manger par le méchant loup après une longue période de sarcopénie. C’est aux électeurs de  sanctionner la droite une deuxième fois sans tomber dans le piège bleu marine.

    Signé: Fucone

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  • banière_manca3

     

    Nous sommes le 8 mai, commémoration de la capitulation de l’Allemagne nazie. A l'occasion des cérémonies officielles, Jean-François Copé a appelé les Parisiens à venir soutenir Nicolas Sarkozy. Affligeant mais que peut-on attendre de ce politicard ? Il utilise une fête nationale comme une scène politique. Il devra pourtant capituler devant le suffrage universel. Marine Le Pen a annoncé que la Front national ne se retirera pas au deuxième tour des Législatives en cas de triangulaire. Entre l’UMP et le FN , il n’y a pas encore d’armistice électoral…

    En Grèce, le groupuscule néonazi Aube dorée (Chryssi Avghi), sorti de la clandestinité, a recueilli 7% des suffrages et devrait entrer au Parlement grec avec une vingtaine de députés. L'emblème de l’Aube dorée rappelle la svastika nazie. Ce groupe est ouvertement hostile aux immigrés. Il a des méthodes notoirement violentes et prône des thèses racistes et antiparlementaires,  Dimanche ils sont arrivés en sixième position. Depuis la chute du régime des colonels en 1974, ce groupe œuvrait dans une semi-clandestinité. Aujourd’hui ses membres s’affichent. Ils menacent d'expulser tous les immigrés illégaux, s’en prennent aux journalistes et conseillent à ceux qu’ils appellent les "traîtres" de se cacher. Son, leader Nikolaos Michaloliakos parade encadré par des hommes aux crânes rasés. Il a affirmé  que son groupe allait lutter contre les "usuriers mondiaux" et "l'esclavage" imposé aux Grecs par l'UE et le FMI en échange de leur aide financière. "L'heure de la peur a sonné pour les traîtres à la patrie" proclame haut et fort ce  « Fuhrer » grec quinquagénaire à l’allure mafieuse.

    Les deux grands partis qui ont soutenu les plans d’austérité, le Pasok et Nouvelle Démocratie, ne rassemblent plus la majorité absolue. Après avoir perdu la moitié de leurs sièges, ils ne peuvent former un gouvernement de coalition qu'avec l'appui d'un troisième parti. Les partis opposés à de nouveaux plans  d'austérité ont raflé plus de sièges au Parlement que la Nouvelle Démocratie et le Pasok qui gouvernaient ensemble dans une coalition depuis novembre.

    Les élections ont fait s’effondrer le bipartisme. Heureusement les néonazis n’ont pas été les seuls à profiter de l’effondrement puisque la gauche radicale Syriza est arrivée en deuxième position des législatives. Son leader Alexis Tsipras a déclaré qu'il essaierait de former une coalition de gauche afin de rejeter les "mesures barbares" liées à l'accord sur le remboursement de la dette. "Nous allons épuiser toutes les possibilités de parvenir à un accord, en priorité avec les forces de gauche". C’est cette alliance regroupant différents partis de la gauche radicale et dont la principale composante est Synaspimos, qui a le plus progressé. Son leader, Alexis Tsipras, a réussi ce coup de maître: donner à la gauche son meilleur score depuis la chute des Colonels en 1974

    La crise en Europe a fait émerger les dangereux groupuscules d’extrême-droite et a renforcé l’extrême-droite en Grèce comme ailleurs. Toutefois les bons résultats obtenus par le Syrisa et le Front de gauche français font espérer une autre politique économique et sociale de l’Union européenne avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en France et bientôt dans d’autres pays européens. C’est cette évolution qui stoppera la montée des extrêmes-droites dans toute l’Europe. Contrairement à ce que nous promettaient Sarkozy et sa clique, les bourses financières n’ont pas été prises par une mauvaise fièvre après les résultats de la Présidentielle en France et ceux des législatives en Grèce. Les lignes bougent chez les financiers comme chez Merkel..

    Dans l’Union européenne, les politiques menées par la droite et la sociale démocratie libérale ont conduit la Grèce, l’Espagne et le Portugal au désastre social pour pérenniser un système bancaire et financier dévoyé avec la volonté de faire payer la crise aux peuples. Cette politique a renforcé l’extrême droite. Seules les gauches européennes revenues à leurs fondamentaux pourront sortir les pays européens de la crise en sauvant la démocratie. Seule la gauche résolument à gauche combat l’extrême droite et défend une politique sociale qui met l’humain d’abord. Elle doit pouvoir influer sur cette sortie de crise.

    Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête le 7 mai 2012. En baisse marquée à l'ouverture, le marché parisien a finalement terminé la séance sur une vive hausse. Les investisseurs ont fait fi du résultat des élections grecques, qui menace pourtant la stabilité politique du pays. Le CAC 40 a engrangé 1,65%, à 3.214 points. L'arrivée de François Hollande à l'Elysée n'a pas eu d'impact majeur sur les marchés. Standard & Poor's a, par exemple, indiqué que le résultat de la présidentielle française n'avait "aucune incidence" sur la note de crédit de l'Hexagone. Pour rappel, l'agence l'avait déjà baissé d'un cran en janvier, tandis que Moody's et Fitch ont pour le moment maintenu leur triple A. La presse people n’a annoncé que le départ d’un certain Mikaël Vendetta, produit bodybuildé d’émissions de téléréalité. Je ne le connaissais pas avant qu’il ne décide de partir et le peu que j’ai lu sur lui me suffit pour l’encourager à se barrer.

    Les législatives arrivent. La droite a fait la démonstration de sa politique antisociale vouée à l’échec et de ses fausses prévisions alarmistes. Elle ne cesse de mentir pour imposer la casse sociale. Si la gauche obtient la majorité parlementaire avec une coalition de gauche dans laquelle le Front de gauche pèsera, non seulement la France sortira de la crise dans la justice sociale mais d’autres pays d’Europe sauront avec elle imposer à l’Allemagne une autre politique commune. Les banques et les financiers seront obligés d’accepter car le système bancaire malade connaîtra une profonde réforme devenue nécessaire et inéluctable.

    Si la droite perd les législatives, elle risque de ne plus revenir au pouvoir d’ici longtemps car l’avenir dévoilera toutes ses turpitudes et les peurs qu’elle entretenait. C’est ce que craint cette droite prête à se victimiser comme l’a fait Sarkozy. Il faudra bien comprendre que la crise était aussi un prétexte pour faire reculer les acquis sociaux et les libertés. Il faudra admettre que ceux qui ont créé la crise voulaient encore en tirer profit.

    Le quinquennat de François Hollande devra renforcer la démocratie mise à mal par Sarkozy et menacée par la montée de l’extrême droite. Il devra permettre des politiques justes en matière sociale, fiscale et économique  Cela implique des réformes qui ne doivent pas être systématiquement bloqués par des parlementaires de droite arqueboutés sur leur conservatisme au service des plus riches et des spéculateurs. C’est l’enjeu des prochaines législatives et cet enjeu concerne les Français mais aussi l’avenir de l’Union européenne qui ne pourra plus se construire sur le malheur des peuples.

    Le Front de gauche a son utilité dans la bataille qui s’engage. Comme l’ont fait les Grecs, il faut que les Français soient représentés au Parlement par des députés soucieux de leurs conditions de vie et de travail, des députés désireux d’établir plus d’égalité, plus de liberté et plus de fraternité. Les Législatives sont des élections locales qui ont une grande importance nationale. La composition de l’Assemblée nationale doit permettre de mettre en œuvre un programme présidentiel mais aussi de veiller à l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous. Pour avancer dans les reformes, il faut légiférer. Sarkozy a pu ainsi faire passer toutes ses réformes antisociales. Maintenant Hollande doit pouvoir faire progresser la justice sociale. C’est cela le changement. Le Front de Gauche devrait pouvoir y veiller et y contribuer car il est porteur de 4 millions de voix. Le 17 juin prochain, à l’issue du deuxième tour des Législatives,  il lui faudra  des députés pour exister.

    La Gauche a un devoir de réussir pour stopper la montée de l’extrême-droite et éviter le retour à une droite dure en 2017. Le Front de gauche au parlement est la garantie que la voie de la réussite passera par le progrès social et la justice sociale.

    Signé:Pidone

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