• Sarko_3mai_modifié-1

    En cette matinée du Premier Mai 2012, Marine Le Pen est restée dans sa logique de campagne avec pour horizon les législatives et l’explosion de l’UMP. Il est vrai que Sarkozy a entraîné ses amis dans ses délires politiques. Une défaite fait courir le risque qu’une partie de ses troupes quitte le radeau de la Méduse qui ira s’échouer dans les bas fonds de la politique. Ce n’est pas François Copé qui pourra détourner l’esquif de la piscine de Ziad Takieddine. Le président de l’UMP en sent encore l’iode qui devait être radioactif et pourrait déclencher une réaction judiciaire en chaîne après les élections.  Marine Le Pen n’a donc pas sorti un discours édulcoré, vidé de tout son argumentaire de campagne. Elle n’est pas tombée dans les tentacules de Sarkozy mais s’en est éloignée comme on évite une méduse. Elle la montrait à ses électeurs tout en les laissant libres de leur choix. Bien sûr, dans son propre camp, il y a les déçus à la carrière brisée par son ascension orchestrée par le patriarche qui, en ce moment, boit du petit lait.  Les aigris comme Bruno Gollnisch et Carl Lang voteront Sarkozy. Le premier parle de lui comme un moindre mal tandis que le second veut barrer la route à Hollande. Selon les sondages, Sarkozy récupérerait plus de la moitié des votes FN. Pourtant les électeurs de Marine Le Pen devraient suivre son exemple si l’immigration n’est pas leur seule phobie. Ils devraient suivre Marine Le Pen s’ils ne veulent pas que ce soit l’UMP qui mange le FN. Sarkozy avait dû prévoir ce dernier scénario avec son conseiller Buisson et la droite dite populaire de l’UMP qui a repris les refrains sécuritaires et xénophobes du FN et laissé de côté ceux plus sociaux. Le rêve de Sarkozy devait être de créer sa propre extrême-droite au sein de l’UMP, le FN sans le FN en quelque sorte. Marine Le Pen voudrait le réformer et le relooker. Elle pourrait y parvenir avec l’aide empoisonnée de Sarkozy si on s’en tient à son score du premier tour de la Présidentielle. Un boomerang politique pour Sarkozy!

    Au-delà de l’élection d’un nouveau président, ces deux partis jouent leur avenir. Une défaite de Sarkozy serait une défaite de l’UMP et une victoire du FN puisque son élection dépend des électeurs de Marine Le Pen. Une victoire de Sarkozy serait l’abandon par les mêmes électeurs des grandes ambitions de leur candidate et de tout le volet prétendu social de son programme.

    Maintenant, il reste à voir jusqu’où va aller Sarkozy pour convaincre les électeurs de Marine Le Pen qui n’est pas tombée sous le charme de la « danse du ventre » pour reprendre l’expression moqueuse de celle qui a rassemblé 6 millions de voix.

    Sarkozy ira-t-il jusqu’à un strip-tease ?  Au premier tour il a montré le haut en bombant le torse, va-t-il montrer le bas ? Il a dit qu’il irait chercher les voix avec les dents et cela a été repris, comme à l’habitude, par son entourage. Pour le moment, il se les casse. Il lui reste sa langue que les dents ne retiennent plus et  qui n’est pas à l’abri de nouveaux lapsus. Un proverbe arabe pourrait lui rappeler que « Paroles du cœur, vont au cœur, paroles de la langue, aux oreilles tout au plus ». Un autre proverbe chinois le met en garde : « Une langue de trois pouces peut nuire à un corps de trois pieds ». Un vieil Indien lui prédit que, lorsque l’on a la langue qui fourche, le pied trébuche.

    Signé: Battone

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  • A Paris, Place Stalingrad,Jean-Luc Mélenchon a tenu un dernier meeting le 4 mai 2012,  pour appeler à une victoire de la Gauche la plus large possible au deuxième tour de l'élection présidentielle...

     

       

       

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  • santé

    Le document accusateur est-il faux ? La question a ouvert un débat sur le destinataire supposé du document incriminé, Bachir Saleh, recherché par Interpol et qui se trouverait en France. il aurait démenti  l'avoir reçu. Le signataire de son côté aurait parlé de falisification en parlant de l'affaire. Ainsi il aurait donc refuser d'authentifier  le document. François Fillon a fait savoir qu'il n'y avait "aucune trace d'un mandat international" contre cet ex-dignitaire libyen visé pourtant par "une notice rouge" d'Interpol pour fraude.

    La presse réaffirme  qu’un mandat international aurait bien été délivré contre Bachir Saleh, sous un autre nom, Bashir Al-Shrkawi fourni par la Lybie. On le trouve même sur le site internet d'Interpol qui diffuse des photos authentifiées par l'AFP à Tripoli comme étant celles de Bachir Saleh. Il n’est d’ailleurs pas exclus que la notice confidentielle contienne un autre nom, par exemple Bachir Saleh. Que fait la police? Certains ajoutent que ce fugitif aurait bénéficié en France d’une protection policière et d'un permis de séjour pour regroupement famlilial. Ce doit être ce que d'aucuns appellent l'immigration choisie.  

    Fillon a-t-il menti ou bien l’AFP est-elle allé trop vite et trop loin ?

    La note controversée aurait été signée par Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs libyens. Elle aurait été rédigée à la suite d'une réunion tenue le 6 octobre 2006 en présence de Abdallah Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi, de Béchir Salah Béchir, ainsi que de Brice Hortefeux, alors ministre délégué aux collectivités locales et de Ziad Takieddine.

    Kadhafi aurait accepté en 2006 de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Sarkozy. M. Koussa, qui vit en exil à Doha, aurait de son côté qualifié de faux  le document. Ce dernier a lâché Kadhafi in extrémis contre la promesse qu’aucune poursuite ne serait engagée contre lui. C’est également lui qui avait géré le dossier des infirmières bulgares, en 2007, en lien avec Claude Guéant.

    "Nous déposerons plainte contre Mediapart" menace Nicolas Sarkozy. "Ce document est un faux grossier"…"Le canard, on lui a coupé la tête. C'était un document faux. Mediapart est une officine, M. Plenel, c'est le bidonnage à chaque fois", ajoute-t-il sans autre précision sur l’accusation de bidonnage habituel à l’encontre de Médiapart.

    Edwy Plenel "attend avec sérénité un éventuel procès", car, selon lui: "il ne suffit pas de contester l'authenticité du document révélé pour mettre fin aux suspicions". Rappelons que Médiapart travaille depuis dix mois sur cette affaire et que des articles ont été régulièrement publiés. C’est aussi Médiapart qui a révélé d’autres dérives comme les écoutes sur les journalistes.

    De façon anachronique, Sarkozy ajoutait "Vous croyez vraiment qu'avec ce que j'ai fait à M. Kadhafi, il m'a fait un virement ? Pourquoi pas un chèque endossé ». L’affaire remonte à 2007 et non pas au printemps, à l’époque où Sarkozy entretenait les meilleurs rapports avec Kadhafi, comme avec Ben Ali et Moubarak. Sarkozy n’en est pas à un anachronisme. Par ailleurs, les chèques ne s'endossent plus depuis longtemps.

    Dans cette affaire, de son côté  Fillon se serait un peu trop mouillé sur RTL en ajoutant que M. Saleh disposait d'un "passeport diplomatique du Niger" et qu'"à ce titre, il est protégé par l'immunité diplomatique". En contradiction avec cette version diplomatique, un haut responsable militaire nigérien, le colonel Djibou Tahirou, a assuré à l'AFP que son pays avait en effet délivré à M. Saleh un passeport "sur le conseil et la pression d'un pays européen"  avant de l’annuler. Ainsi M  Saleh ne possède plus de passeport diplomatique.

    Sagement le candidat socialiste attend le résultat de la décision de justice et évite de descendre dans le débat au niveau voulu par Sarkozy. « Si c'est un faux et bien le site sera condamné, dit-il …  si ce n'était pas un faux, à ce moment-là il y aurait des explications à fournir. »

    Avant cette révélation contestée, il y a eu l’affaire Karachi et les accusations de financement illicite de la campagne de Balladur en 1995. Dans cette vielle affaire qui traîne dans les arcanes de la justice, M. Galy-Dejean, ex-trésorier de la campagne de Balladur, le met en cause en confirmant des dépôts occultes d’argent. Qui s’y trouve mêlé ?  Ziad Takieddine, l’intermédiaire franco-libanais chez qui des caciques de l’UMP aller passer des vacances en toute amitié. Il est devenu leur persona non grata depuis que les affaires ont éclaté. Ce personnage accréditerait l’authenticité de la note publiée par Médiapart. Par contre il ne reconnaît pas sa présence lors de la réunion du 6 octobre 2006 en Lybie.

    Il y a beaucoup d’affaires autour du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Certains de ses ministres y ont été mêlés. A l’époque, leur argumentation se résumait à dire « est-ce que j’ai une tête à faire ça ?» et, par la suite, ils ont été rattrapés par des mensonges même si aucune affaire judiciaire n’est à ce jour allée à son terme.

    On dit que le doute doit profiter à l’accusé. Ce n’est pas ce qu’a fait Sarkozy, ministre de l’intérieur, lorsqu’il a présenté, dès son arrestation et avant jugement, le mis en cause Yvan Colonna comme l’assassin du Préfet Erignac. Nous ne ferons pas comme lui malgré la multiplication des affaires et des suspicions. Il faudra qu’il s’explique devant la justice en cas de non- réélection et la sanction doit venir d’abord des urnes pour l’ensemble de son œuvre.

    Toutefois, cela fait dix mois que Médiapart mène son enquête journalistique. Cela fait dix mois qu’aucune instruction judiciaire n’a été ouverte malgré le faisceau de présomptions. Il n’est pas étonnant que les témoins cités refusent de confirmer leur présence dans une affaire qui les promet à des poursuites judiciaires. Par ailleurs il semblerait que ces témoins aient reçu la protection de la France sous la présidence de Nicolas Sarkozy.  C’est là que la justice doit agir pour procéder à tous les actes d’instruction et, si nécessaire, protéger les témoins de toute pression et de tout danger.  Nous verrons alors si cette affaire est abracadabrantesque et si elle fera pschitt…

    Selon un juriste qui aime le latin «  Si Ziad Takkieddine non tacet, Sarkozy ad judicem vadet », à condition qu’il perde son immunité. A ce moment-là, nous ne pourrions que souhaiter la Santé à ce Président non réélu si le document n’est pas un faux et si tout ce que Médiapart a publié est vrai..

    signé: Pidone

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  • saroméduse

     

    A Toulouse, Sarkozy s’est surpassé et on se demande jusqu’où il va encore aller. Son discours aurait été concocté par un de ses conseillers avec toute la perversité dont est capable cet homme retors. Son patron a servi à la foule en liesse organisée un plat qui accommode les restes, une sorte de ragoût à la sauce FN tout en nous préparant une grande paëlla sociale comme celle servie au peuple espagnol, pendant que les Grecs ne digère pas le menu allemand..

    Sarkozy s’est enflammé dans un faux discours tissé autour de quelques mots : civilisation nation, patrie, frontières, mondialisation… un discours qui s’est voulu dogmatique, moral et qui s’est avéré presque théologique. Il s’adressait sans risque à des brebis bêlant son nom et conspuant la gauche et ce qu’il appelle le système médiatique.

    Que retient-on de ce galimatias sans vérité et destiné à manipuler les foules ? Chaque mot a fait l’objet d’une pesée électorale et certains sont martelés aux oreilles de l’extrême-droite, tout en les adoucissant par des logorrhées verbales faussement humanistes. Dans ce discours, il y a la forme faisant appel à une rhétorique de bonimenteur. Le procédé et le fonds sont exécrables. Les outrances se succèdent dans un déluge fait pour troubler les esprits. Sarkozy joue le grand calamar qui lance des slogans comme autant de tentacules. Il apparaît comme une méduse au discours répulsif. Il aime méduser et  abuser de la sémantique. Il distingue le nationalisme, concept à rejeter, du sentiment national légitime. Il accuse  « la pensée unique, le système, notamment le système médiatique" d'avoir "confondu le sentiment national, qui est hautement respectable, avec le nationalisme qui est une idéologie profondément dangereuse ».  L’amour de la patrie, dit-il, est le contraire de la haine de l’autre. Et il ajoute « Quand on n’aime pas son pays, on ne peut pas tendre l main à l’autre ». En d’autre temps, il disait que celui qui n’aime pas la France devait partir. Que les chômeurs se consolent et l’entendent : «  La nation est le seul bien qui reste à ceux qui n’ont rien. »

    Nous n’allons pas reprendre sa longue litanie qui, ne lui en déplaise, rappelle trop ceux d’une extrême-droite drapée dans le drapeau français. Son prêchi prêcha s’adresse pour l’essentiel aux six millions d’électeurs de Marine le Pen. De façon anecdotique, Sarkozy a eu quelques mots pour les Juifs et pour les Musulmans, tout en rappelant l’affaire Merah.

    Nous verrons comment les analystes politiques décortiqueront ce discours de Storyteller retors et pervers. En retireront-ils la substantifique moelle nauséabonde ? Sarkozy compte sur l’art oratoire qui produit de la fiction car réalité l’accable. Comme à son habitude, il reproche aux autres ses propres turpitudes. Il n’a jamais quitté les cours de récréation dans lesquelles les péteurs accusent les autres de péter avant les premières mauvaises odeurs.  La Gauche, dit-il, passe son temps à faire la morale, alors qu’il venait de débiter longuement un cours d’instruction civique qui lui est personnelle. Pour Sarkozy, c’est tout simple : il y a le bien et le mal, le beau et le laid. Il est le  bien et le beau.

    Nous avons eu droit à une révélation… Sans doute, comme Jeanne d’Arc, a-t-il entendu des voix mais les voix du Front national qui ont dicté ses propres paroles : "En 1995, le grand sujet, ça a été la fracture sociale, en 2007 c'était le travail, en 2012, c'est la question des frontières""Je ne parle pas seulement d'une frontière géographique, mais aussi de la frontière morale. La frontière sépare le dedans du dehors, la frontière permet d'avoir un foyer, un espace d'intimité dans lequel on peut choisir qui on fait entrer. La frontière, c'est l'affirmation que tout ne se vaut pas, qu'entre chez-soi et dans la rue, ce n'est pas pareil. Ce n'est rien d'autre que le long travail de la civilisation", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Les frontière ethniques et religieuses sont inacceptables, nous n'en voulons pas. Faites sauter les frontières de la France, et vous verrez les tribus imposer des comportements dont nous ne voulons pas sur le sol français".

    Nous pensons sincèrement que la connerie n’a pas de frontière car, dans le cas contraire, Sarkozy n’aurait jamais été Président de la république. Dans l’auditoire, il y avait le porcin Claude Allègre, cet obèse qui voulait dégraisser le Mammouth (C’est ainsi qu’il désignait alors l’Education nationale) et qui, ministre un temps de gauche, a fait l’unanimité contre lui à gauche.  Sarkozy l’a cité plusieurs fois par son prénom « Claude ». Le Glaude de la politique s’est recyclé dans l’équipe de campagne de Sarkozy et il n’y a pas créé de réchauffement climatique, mais on s’y attendait car il milite contre ce qui dérange les pollueurs. Allègre, aigri par son échec à gauche, aime bien polluer le débat politique et le débat scientifique. Besson et Allègre deux recrues de Sarkozy. Nous remercions ce dernier des les avoir accueillis. A gauche, plus personne n'en veut.  

    Le 6 mai prochain, mettons une frontière à la connerie pour éviter qu’elle ne s’installe encore pendant cinq ans. Fermons le bec à Sarkozy dont les discours donnent de l’urticaire !  Ne montez pas sur le radeau de la Méduse. Il ne vous sauvera pas de la tempête. 

    Sarkozy joue le Maspero et veut déclencher des tempêtes de peurs et de haine. Sarkozy n’est pas un héros shakespearien mais le bruiteur de l’UMP. Il ne met que du bruit et de la fureur dans la campagne électorale. Ne plus voir Sarkozy, ne plus l’entendre ! Après son départ de l’Elysée,  la France devrait retrouver la paix civile et l’espoir d’un lendemain qui chante.

    Signé: Battone

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    Vigilance et Mobilisation : Actes Citoyens

     

    Au lendemain du premier tour des élections présidentielles, avec une révolution citoyenne portée par plus de 11 % des électeurs et le vote en faveur de Jean-Luc Mélanchon (Front de Gauche), il est important de prolonger et de faire vivre cette mobilisation pour plus de justice sociale et de respect des droits humains.

    Le 1er Mai est un moment privilégié de rassemblement autour du monde du travail. Celui-ci est de plus en plus et quotidiennement mis à mal, avec un chômage qui ne cesse de progresser, des restructurations et délocalisations qui fragilisent les femmes, les  hommes et leurs familles, des discriminations qui s’amplifient.

    Ce 1er Mai qui intervient entre les deux tours des élections présidentielles est aussi l’occasion de dénoncer les discours racistes et xénophobes qui envahissent les débats et reviennent en force, nous rappelant les moments les plus sombres de notre histoire.

    La mobilisation et la vigilance sont des actes citoyens, « Manca alternativa, Gauche alternative » appelle à soutenir activement le rassemblement organisé à Ajaccio par les organisations syndicales, le 1er Mai à 10 heures devant la préfecture de région.

    lien 

     

       

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  • banderolemanca

     Rencontre à Corté

    Jeudi 26 avril dans les locaux de  l’Universita di Corti" a eu lieu une prise de contact et un échange d'analyse entre les militants de "Manca Alternativa, Gauche Alternative" association implantée en Corse du Sud et "Camin' a Manca" en Haute Corse.  Les deux associations, engagées dans le Front de Gauche, se sont félicitées du score de Jean-Luc Mélenchon au premier tour des élections présidentielles. Ils se sont dits inquiets du score réalisé par l’extrême droite au plan national et en Corse.

    Il a été décidé de se rencontrer à nouveau très prochainement pour jeter les bases d’un travail en commun et être plus clairement identifiables au sein du "Front de Gauche".

    Manca Alternativa en Corse du sud est affiliée à la F.A.S.E et Camin’a Manca   s’intéresse aussi à cette possibilité. Cette première réunion ayant confirmé nos convergences, rendez-vous est pris pour aller de l'avant... Il est certain que l'existence de nos collectifs dans les deux départements accroît notre crédibilité et le besoin de s'exprimer de nombreux militants

    Corté le 26 avril 2012

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  • DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

    Le Creusot -- Jeudi 3 juillet 2008

    Je sais qu'il y a des gens et des pays qui se disent : n'est-ce pas un peu dangereux de proposer le nucléaire civil à des pays comme l'Algérie, les Emirats Arabes Unis, ou la Libye ? Ce qui serait vraiment dangereux, ce serait de leur refuser. D'abord parce qu'on donnerait raison à l'Iran qui fait croire que l'Occident refuse par principe le nucléaire à des pays musulmans…

    Le discours est sur sakodoublesite officiel dec l’Elysée et visible en cliquant ICI.

    C’est le même président qui nie avoir voulu vendre une centrale nucléaire à Kadhafi alors que l’ancienne patronne d’Areva, Anne Lauvergeon, l’affirme dans un livre qu’elle a écrit après son limogeage. C’est le même président qui ne s’explique pas sur le financement de sa campagne de 2007 et l’existence d’un document concernant 50 millions d’euros (révélation de Médiapart). C’est le même président qui récuse les accusations du nommé Ziad Takieddine alors que ce dernier vient de déclarer que le document produit par Médiapart « prouve qu’on est en présence d’une affaire d’Etat, que ces 50 millions d’euros aient été versés ou non. » Vengeance de la part d’un homme lâché par ceux qu’il recevait au Liban et sur son Yacht Hortefeux et Copé en tête? L’intermédiaire franco-libanais a été mis en examen une nouvelle fois, pour blanchiment aggravé et recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire judiciaire en marge de la présidentielle de 1995, c’est-à-dire l’affaire Karachi. L’ancien ami met aussi en cause nommément Claude Guéant, Bernard Squarcini (Patron de la DCRI) et Ahmed Djouhri ( autre intermédiaire dans des contrats d’armement).

    Nicolas Sarkozy se contente, comme toujours,  de rejeter les nouvelles accusations en évoquant la moralité douteuse de Ziad Takieddine, autrefois fréquentable lorsque Jean-François Copé et d’autres caciques UMP se faisaient prendre en photo en vacances à ses côtés.

    Il y a beaucoup de fumée autour du Président-candidat. On dit souvent qu’il n’y a pas de fumée sans feu. En attendant que toutes ces affaires trouvent leur vérité judiciaire, Sarkozy est plus à l’aise avec les accusations de DSK qui, une fois de plus, aurait manqué l’occasion de faire profil bas. DSK a toutefois fait savoir dimanche qu'il n'avait "donné aucune interview au Guardian" et qu'il s'agissait "d'un montage fait à partir d'un livre à paraître de M. Epstein". "Ce livre écrit au style indirect ne contient par ailleurs aucune citation entre guillemets de Dominique Strauss-Kahn", a ajouté l'entourage de l'ancien patron du FMI. Malgré tout et devant la récupération faite de ce faux entretien, Hollande peut dire autour de lui, gardez-moi de notre ami, je m’occupe de mon ennemi. Cependant DSK est-il vraiment un ami de Hollande ? N’est-ce pas Sarkozy qui l’a propulsé à la tête du FMI ? Julien Dray en a fait l'invité masqué de son repas d'anniversaire. Ségolène Royale et Manuel Vals n'ont pas apprécié le piège et sont partis avant le début de ce repas de cons. Ils ont eu raison. Il serait temps que le Parti socialiste fasse le ménage dans ses rangs pour ne pas ressembler à l'UMP.

    L'UMP?  Karachi, Balladur joue le sourd-muet. Chirac, qui n’a pas digéré la trahison de Sarkozy et le financement de la campagne de son adversaire de l’intérieur, préfère François Hollande mais, inquiété par des affaires abracabrantesques qui devaient faire Pshitt, il a perdu la mémoire après des AVC qui ne l’avaient pas empêché de rester à l’Elysée. D’ailleurs Bernadette pense même le mettre sous curatelle et, en attendant, a voté à sa place par procuration pour qu’on sache bien que son mari voterait comme elle qu’il le veuille ou pas.

    Ces dix dernières années, l’Elysée serait-il devenu le théâtre de Grand guignol ? Y logerait-on de grands menteurs, de grands dépensiers, de grands escrocs effrontés et de petits personnages ?

    Faisons le ménage à l'Elysée, ensuite le ménage se fera à gauche. Le Front de gauche y veillera.

    Signé: Fucone

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