• U ghjunarlista hé spessu u santu caca diavuli(Le journaliste est souvent un saint de l’espèce de ceux qui font les diables)

    Chaque jour, des roquets du PAF relaient la pensée unique apprise sur les bans d’écoles qui trustent la profession de journaliste et trient les candidats avec de gros frais d’inscription. Les média ne sont plus un quatrième pouvoir mais des outils de gouvernance qui conditionnent une clientèle en faisant du marketing politique.  Cet outil ne peut fonctionner sans argent et donc sans un propriétaire. Qui possèdent les média ? Ce n'est  pas fortuit si, en France, les principaux médias appartiennent en grande partie aux propriétaires des principaux empires économiques nationaux quiconstituent aussi en grande partie leurs fortunes avec l'aide de l'Etat et parfois sur les fonds publics (contrats, marchés publics, diplomatie économique sur le marché international…). C’est donc les politiques et les patrons du monde économique qui font l’information en jouant soit la complicité soit le « tu me tiens, je te tiens par la barbichette ». Les journalistes font donc partie du système qui maintient en France une politique toujours plus libérale à laquelle la dernière élection présidentielle devait apporter le changement après trente années de contrôle ultralibéral.

    La mise en place de l’ultralibéral Sarkozy à l’Elysée a été l’apogée de la complicité entre le politique et le monde des affaires. Il avait noué de fortes amitiés avec les propriétaires des grands journaux et ils l’ont hissé sur le fauteuil de président. Il ne lui restait plus qu’à faire rentrer dans son rang les chaînes nationales de la télévision. Il y a trouvé puis introduit des partisans. L’outil de gouvernance était en état de marche et son échec à la Présidentielle a laissé en place des hommes acharnés à démolir Hollande et son gouvernement. Il suffit de penser à un roquet de la deuxième chaîne et son clan ultralibéral qui faisaient des courbettes à Sarkozy. Maintenant ces roquets et journalistes mondains ne posent que des questions retors et orientées aux membres de la nouvelle majorité.

    Que les chaînes privées continuent à être aux ordres de leurs propriétaires apparaît logique mais qu’une chaîne nationale reste le relai de l’idéologie ultralibéral employé à démolir la gauche, elle n’en a pas la légitimité. Qui sont ces journaleux pour prendre autant d’importance dans la vie intellectuelle des Français et s’ingénier à les manipuler ? Ils n’ont pas été élus, que l’on sache. Comment ont-ils obtenu les fauteuils de rédacteur en chef et de journaliste ? Après avoir joué les carpettes, ils auraient beau jeu de dire qu’ils font leur boulot aujourd’hui. Leur vrai boulot est de maintenir les auditeurs dans cette pensée unique : l’ultralibéralisme. Nous pensons fortement à l’un d’eux auquel, en juin 2010, un groupe de critiques des média proche du journal Le Plan B a attribué  « le prix de la laisse d'or »  en voulant ainsi ironiquement saluer le journaliste « le plus servile ». Il faut dire que, avant d’être sur FR2, il était sur TF1 dont le propriétaire est Bouygues, jusqu’en 2001. Avant juin 2012, il n’avait connu que des présidents de droite. Il ne se battait que dans les coulisses de plateaux télévisés si on en croit son ami Guillaume Durand. La venue de la gauche l’a rendu agressif devant les caméras. Quand retournera-t-il sur une chaîne privée avec son expert économique autoproclamé préféré. Ce dernier, après avoir fait des études philosophiques, a préféré l’économie et, formé sur le tas et sur le tard, il se borne à des visions schématiques de la vie économique afin d’enfermer ses questions et les réponses dans l’ultralibéralisme. Sans aucun doute sa philosophie de l’économie peut être rapidement schématisée. En effet, pour lui, l'économie est un savoir théorique qui s'inscrit dans un cadre éthique précis : celui de l'homo économicus calculateur et égoïste. Lorsque les réponses ne répondent pas à son attente, il prend un air pleurnicheur. Le caricaturiste statisticien de l’économie ultralibérale aime alors sortir ses tableaux avec le dessein de convaincre mais comme il n’est pas un homme de l’art, il apparaît comme un petit comptable aux calculs incertains. Il a des solutions ultralibérales à tous les problèmes mais ignore que, pour lutter contre le chômage, il faut donner du travail à ceux qui n’en ont pas et non pas de l’argent à ceux qui en ont trop. On ne peut pas dire qu’il soit un Diogène de l’économie mais il est un peu l’homme idéal de Platon : un « bipède sans cornes et sans plumes » dont s’est moqué Diogène en se promenant dans la ville avec un coq déplumé aux ergots coupés, déclarant : « Voici l'homme de Platon ! ».

    Alors que l’on ne se méprenne pas. Si nous restons critiques vis-à-vis d’un pouvoir socialiste qui refuse de faire une politique résolument à gauche, notre discours ne se joint pas aux voix ultralibérales qui peuvent, de façon éhontée et hypocrite, se servir de nos griefs  mais, au contraire, nous les combattons jusqu’au sein du parti socialiste justement parce que Hollande n’apporte pas le changement promis et n’abandonne pas cette politique ultralibérale dont les tenants ont corrompu la plus grande partie de la presse et en premier lieu celle télévisée.

    La presse appartient en grande partie au grand capital. Les journalistes des grands média et les politiques sortent des mêmes moules en étant passé par les mêmes grandes écoles.Hormis quelques chroniqueurs indépendants sans avenir dans les grands média, il reste les blogueurs qui s'expriment sur le Net et dont le seul patron et la seule dépendance se résument à leur propre liberté de penser, de réfléchir et de soumettre leurs analyses et leurs informations aux citoyens en ne les considérant pas comme une cible publicitaire manipulable, donc perméable à une propagande à peine déguisée en journalisme. Un journaliste est souvent un saint de ceux qui font des diables. Toutefois tout ce qui s’écrit dans les blogs n’est pas non plus parole d’évangile. La Bible, les Évangiles, le Coran, La Torah, L’Iliade, L’Enéide, La Chanson de Roland nous en racontent des histoires et ont contribué à façonner l’imaginaire des peuples. L’art de raconter des histoires est devenu une arme aux mains des 'gourous' du marketing, du management et de la communication politique, pour mieux formater les esprits. Ils ont découverts ce que les Américains appellent le storytelling. A la théorie de Shéhérazade opposons celle de Saint Thomas. A la propagande, opposons l’incrédulité.

    Il y a la spéculation à taxer et le capital n’est pas respectable. Il ne dynamise pas l’économie et conduit à des crises que l’on fait payer aux peuples. En pleine crise, les politiques y compris socialistes ont adopté une nouvelle parole qui ne promet plus que l’austérité. Le politique est désormais le vassal d’un ordre financier qui, on s’en doute, préfère la droite aux socialistes et voue aux gémonies le Front de gauche.  Aujourd’hui encore, on ne vous parle que pour communiquer et faire un indice de bruit médiatique, en restant dans ce qui convient de dire. Seule la résistance sociale peut déstabiliser le système et mettre l’humain au cœur des décisions politiques.

    Muschinu.

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  • Le journal le Monde a rencontré récemment un « sage », en l’occurrence Michel Rocard. L’entretien a porté sur la crise actuelle et les moyens d’en sortir. Notre vaillant octogénaire a  rappelé qu’il était un farouche partisan du traité de Maastricht et de sa dernière mouture, le traité de stabilité, de coordination et de gouvernance. Rappelons ce qu’il déclarait en 1993 : « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité, la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie ». On est prié de ne pas sourire face à d’aussi brillantes prévisions.

    Michel Rocard s’est félicité que le gouvernement Ayrault ait élaboré un pacte de compétitivité sur la base du rapport Gallois.  Il s’est même écrié : « Il était temps » qu’on reconnaisse enfin le monde de l’entreprise et qu’on prenne des mesures en sa faveur. Mais il est demeuré silencieux sur ceux qui paient le prix de la crise et qui paieront les conséquences prévisibles de l’application du pacte de compétitivité. L’entretien s’est conclu sur ce qu’on pourrait qualifier de perle. Notre visionnaire exhorte François Hollande de parler plus d’Europe et surtout qu’il accepte le commandement allemand ! On croit rêver. Il est loin le temps où notre homme était le secrétaire général du Psu.

     Maria Maddalena Lanteri

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  • On a pu voir le chien Loukanikos lors de manifestations à Athènes contre l'austérité et la régression imposées par la Troïka au peuple grec. Il est désormais célèbre. Dans la vidéo présentée ci-dessous, on le voit aboyer son mécontentement contre le fameux TSCG, traité de stabilité, de coordination et de gouvernance. Comme lui exprimons notre  refus de ce traité qui va nourrir encore davantage l'austérité dans la zone euro. Peut-être  Loukanikos sera-t-il présent lors de la grande manifestation qui se déroulera le 30 septembre à Paris, de la place de la Nation à la place d'Italie, à l'initiative du Front de gauche et de nombreuses organisations ? En tout cas Manca alternativa a décidé d'y participer.

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  • L’inusable Daniel Cohn-Bendit était l’invité le 20 septembre de Jean-Claude Bourdin sur RMC/BFMTV. Comme à son habitude, il a distribué les bons et mauvais points. Il est vrai que l’homme possède l’incroyable faculté de donner son avis sur tous les problèmes qui secouent la planète. C’est le deus ex machina de la politique. Péremptoire à souhait, suffisant. Ainsi, il s’est prononcé sans ambiguïté pour le traité budgétaire européen (TSCG). Pour lui, c’est la seule solution possible pour sortir de la crise. On croirait entendre tous ces fameux « experts » qui défilent joyeusement sur les ondes radios ou sur les écrans de télévision.  Pas étonnant. Cohn-Bendit - qui excelle aussi dans l’art de la provocation, avec ses coups de gueule mémorables - est un ardent défenseur de l’Europe libérale. Ne vote-t-il pas souvent avec la droite et les sociaux démocrates au Parlement européen ? Il fustige au passage ses petits amis d’Europe Ecologie les Verts qui seraient tentés de voter prochainement contre le traité ou de se réfugier dans l’abstention, parce que – voyez-vous – ces gens-là ne comprennent rien à rien. Sinon, martèle-t-il, il faut que les ministres écolos quittent le gouvernement. Cohn-Bendit oublie une chose ou feint d’oublier que la crise trouve ses racines dans les politiques d’austérité imposées depuis Maastricht. Voter le traité, c’est aggraver encore un peu plus l’austérité, sans oublier la perte quasi-totale de la souveraineté nationale. Il suffit de voir l’Espagne, le Portugal ou la Grèce.

    Daniel Cohn-Bendit s’en est pris aussi à Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci est accusé de dire non au traité, de tenir un langage autoritaire et de proposer des solutions irréalistes, dangereuses. En outre, il lui reproché « d’avoir pour ami » Chavez, le président du Venezuela, lequel Chavez a pour ami Ahmadinejad, président de l’Iran. Donc Mélenchon a pour ami  Ahmadinejad. Subtil art de l’amalgame fallacieux. Rappelons que Chavez a été élu démocratiquement par le peuple venezuelien. Il a procédé à la nationalisation des ressources pétrolières du pays, au grand dam des grands groupes multinationaux qui se gavaient allègrement jusqu’alors. Ce retour à la nation du pétrole a contribué à l’élévation du niveau de vie des couches les plus défavorisées et à l’accès à l’éducation et aux soins de santé pour tous. Certes ce n’est pas encore le paradis. Ca, Cohn-Bendit se garde bien d’en parler. Quant à Ahmadinejad, le Front de gauche, Mélenchon et la Fase ont déjà exprimé leur opinion. Le régime iranien est de type totalitaire, voire fascisant. Il ne saurait être question d’avoir une quelconque sympathie à son égard.

    Il est grand temps que Cohn-Bendit prenne enfin sa retraite et s’occupe, comme il l’avait lui-même suggéré, de football, son sport préféré.

    Un dernier mot sur le rôle que joue actuellement la presse écrite, parlée et télévisée. Force est de constater que ce sont toujours les mêmes qu’on voit ou qu’on entend. Rares sont les interventions de représentants du Front de gauche ou d’économistes autre que les « experts ». Qu’en pensent tous ces gens bien intentionnés qui nous parlent à satiété de démocratie ?

     

    Angelo Leonetti

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  • Il y a eu un changement politique – paraît-il. Nouveau président, nouvelle assemblée, nouveau style qui tranche singulièrement avec celui, frénétique, de Sarkozy. Par contre, sur les ondes radio et sur les écrans de télévision, rien de nouveau à l’Ouest. Toujours les mêmes têtes, les mêmes « experts » qui nous servent avec délectation leur science. On pense en particulier à un certain François Langlet qui sévit sur France2. Langlet, l’homme aux graphiques, celui-là même qui rabâche ses certitudes sur la crise, avec un culot admirable. Péremptoire, suffisant. Cet « expert » s’est souvent trompé dans le passé, mais qu’à cela ne tienne, il recommence. Pour lui, c’est la faute à la dette publique s’il y a la crise. Donc, il faut réduire la dette. Réduire la dette, cela veut dire moins de fonctionnaires, moins de services publics, moins d’hôpitaux, moins de dépenses publiques, etc. Cela veut dire aussi plus d’austérité. Ce n’est pas pour rien que François Langlet est un ardent partisan du traité budgétaire européen. Il faut donc appliquer la règle d’or que préconise le fameux traité : les dépenses structurelles ne devront plus dépasser le 0,5% du Pib, au risque de subir les foudres de la commission de Bruxelles et de payer de rudes pénalités. Dans sa logorrhée François Langlet oublie une chose. L’austérité appelle l’austérité. Il suffit de regarder du côté de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie pour constater que ces pays s’enlisent durablement dans la régression avec des conséquences désastreuses pour les populations les plus démunies. Nous disons à ce monsieur et tous les nouveaux chiens de garde de la pensée unique qu’il est possible d’emprunter d’autres voies que celles de la régression et de l’austérité. Pour cela il faudrait que d’autres économistes puissent expliciter à la télévision, sur les radios quelles sont ces nouvelles voies. On peut toujours rêver.

    En attendant il est indispensable de développer la lutte pour une véritable alternative à la politique de régression sociale que nous avons héritée de Sarkozy. Politique que ne semble pas remettre en cause fondamentalement le nouveau président et son gouvernement. La campagne contre le traité budgétaire européen (TSCG) et pour un référendum  est plus que jamais nécessaire. Manca alternativa y prendra sa place.

    Lazio

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  • On susurre de ci de là que la fameuse imposition de 75% pour la part des revenus dépassant un million d’euros par an serait adoucie ! En voilà une bonne nouvelle.

    Le 27 février dernier, le candidat Hollande, à la surprise générale, sortait de son chapeau cette mesure symbolique. Il allait enfin s’attaquer aux riches. Il est évident que l’annonce faite ce jour-là n’était pas sans arrière pensée. Le candidat socialiste marquait le pas. Il tentait alors de reprendre l’initiative par un coup médiatique et surtout il s'efforçait de contenir la poussée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages.

    Que dit-on sur cet adoucissement ?

    Seuls les revenus du travail seraient concernés. La taxation ne s’appliquerait, pour les couples, avec ou sans enfants, qu’aux revenus dépassant les deux millions d’euros. Les artistes et les sportifs échapperaient également à la taxation. On respire dans le quartier des Salines à Ajaccio.

    On peut s’interroger sur ce recul du gouvernement socialiste. Les passages de plusieurs ministres dont le premier d’entre eux à Université d’été du Medef y seraient pour quelque chose ?

    En tout cas, la rumeur a fait grand bruit. Alors, le président Hollande, le premier ministre et bien d’autres ministres ont tenté d’éteindre le début d’incendie. Tous ont démenti toute édulcoration de la mesure de taxation. Bien timidement, il faut le souligner.

    Si la rumeur se confirmait le gouvernement socialiste prendrait une lourde responsabilité. Après la reculade sur le traité de stabilité budgétaire européen, ça ferait beaucoup. On a l’impression d’assister à la zappaterorisation du pouvoir. Il suffit d’aller voir chez nos amis espagnols pour en mesurer les conséquences désastreuses.

    Raison de plus pour exiger une véritable politique alternative, sans pour autant mêler nos voix à ceux qui portent l’entière responsabilité de la situation actuelle.

    Agostini

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  • mots_croisés

     

    Nous voilà à deux jours du 2èmetour des Législatives qui se sont avérées décevantes pour le Front de gauche même si les résultats de l’élection présidentielle ont démontré qu’il s’agit d’un mouvement qui répond aux aspirations de 11% des suffrages exprimés. Jean-Luc Mélenchon a été le catalyseur de ce mouvement et le tribun au talent que l’on connaît. Sa personnalité a fait de l’élection présidentielle une étape capitale et, dans un sens, c’était inévitable car il s’agissait de la première au suffrage universel.

    En toute chose il y a un revers et le déroulement des Législatives est là pour le rappeler. En premier lieu ( et de lieu, il s'agit) la candidature de Jean-Luc Mélenchon aura été une erreur lourde de conséquences. Il ne s’agit pas seulement d’élections nationales et leur aspect local est souvent négligé par des parachutages de candidats. Ensuite l’idée de continuer l’affrontement direct avec Marine Le Pen s’est avérée négative et elle a été le bâton pour se faire battre en pleine campagne médiatique de dédiabolisation du Front national.

    Nous pensons que, tout en trouvant la démarche de Jean-Luc Mélenchon courageuse et donc louable, nombre de ses partisans ont désapprouvé cette prise de risque qui, aujourd’hui, met le Front de gauche dans une position rendue instable par le déséquilibre trop grand entre le Parti communiste et le Parti de gauche mais aussi par l’absence des autres composantes. Jean-Luc Mélenchon n’a obtenu aucun soutien du Parti socialiste pour rester présent au deuxième tour des Législatives et son absence pourrait être lourde de conséquences.  Déjà les commentateurs annoncent que le PCF perdrait des sièges et que le Parti de Gauche n’en obtiendrait qu’un.

    Toutefois, le temps n’est pas encore venu de tirer le bilan et de rendre des comptes. Les Législatives sont marquées par de forts taux d’abstentionnistes et cela ne devrait pas être étranger au tassement du Front de gauche par rapport à la Présidentielle. Pourtant l’élection des députés est aussi importante que celle du Président puisqu’il s’agit de nos représentants à l’Assemblée nationale où s’élaborent et sont votées les lois. C’est la majorité de cette assemblée qui définit le prochain gouvernement. Malheureusement cette élection se fait dans l’ombre de la Présidentielle au sein des partis politiques et aux yeux des électeurs. Elle a pourtant des conséquences majeures sur la vie quotidienne des Français.

    A gauche ; dimanche prochain,  l’attitude doit rester la même qu’à la Présidentielle : faire gagner tous les candidats de gauche et en premier lieu ceux du Front de gauche partout où c’est possible. Ne restez pas chez vous à faire des mots croisés! Il faut voter ! L’avenir du Front de gauche dépendra ensuite de la position du Parti communiste et de son entrée ou non dans le futur gouvernement socialiste. Une hypothèse qui remettrait en cause l’unité du Front de gauche. Il n’en reste pas moins, comme l’a dit Guillaume le Taciturne : « Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.»

    Wait and see !

    Signé: Battone

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  • polic_allemande

     

    Il arrive qu'elle fasse bien son travail même en Allemagne. Les policiers allemands ont escorté une manifestation anticapitaliste regroupant quelque 20 000 personnes à Francfort, en Allemagne, samedi le 19 mai 2012. Les manifestants ont pacifiquement occupé le centre-ville du plus grand réseau financier d'Europe continentale, pour protester contre la domination des banques et ce qu'ils perçoivent comme étant du capitalisme sauvage, a déclaré Ruediger Regis, le porte parole de la police de Francfort. Le groupe de protestation qui se fait appeler "Blockupy" a demandé de bloquer l'accès à la Banque centrale européenne, située dans le quartier des affaires de Francfort. (AP Photo / Michael Probst)

    Une police qui protège les manifestants pacifiques! Serait-ce une prise de conscience dans un corps répressif qui justement est constitué pour veiller à la paix sociale ? Pour le coup les policiers allemands se sont souvenus qu’ils n’étaient pas au  service des puissants et qu’ils sont issus du peuple dont ils doivent assurer la sécurité. Un exemple à suivre dans toute démocratie qui se respecte !  

    Source originale: http://www.democraticunderground.com/1002721617

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  • sarko_lune

    La Commission nationale des comptes de campagne a été saisie par Raymond Avrillier, militant écologiste grenoblois qui s’est fait remettre les facturations des sondages commandés par l’Elysée pendant le quinquennat de Sarkozy. Cela représente 9,4 millions d’euros. Sur plus de 300 sondages et études réalisées, un quart ont été réalisés entre début 2010 et Avril 2012. Les 66 sondages de cette période représente une facturation de 3,04 millions d’euros à ajouter aux 6,35 millions dépensés en 2007 et 2009.

    Monsieur Avrillier a expliqué dans un journal : « Je ne remets pas en cause le fait que l'Elysée commande des sondages mais c'est leur démesure et la thématique des sondages réalisés qui posent problème»,. Il a indiqué avoir saisi la Commission nationale des comptes de campagne pour qu'elle intègre une partie des sondages commandés par l'Elysée dans les comptes de campagne du candidat Sarkozy. »

    Cet élu écologiste avait déjà dénoncé des sondages au caractère très personnel commandés par Sarkosy. Il s’étonne de sondages sur DSK, Le Pen, les écologistes et l'islam. Il considère que les sondages commandés entre 2010 et 2012 relèvent «pour partie du financement par une personne morale (l'Elysée) de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy», ce qui représente un délit puni par le code électoral, ».Dans une conférence de presse, ;  il a cité un sondage de février 2011 interrogeant les Français sur l'intervention au journal télévisé de France 2 de Dominique Strauss-Kahn, alors probable candidat à l'élection présidentielle. «A-t-il été convaincant?», «diriez-vous que DSK se situe très à gauche, à gauche, au centre gauche, etc.?» ou «diriez-vous qu'au cours de cette émission DSK vous a paru avoir changé en bien?», sont quelques-unes des questions posées par ce sondage et consultées par l'AFP. D'autres sondages commandés par l'Elysée portent sur une intervention télévisée de Marine Le Pen, sur l'électorat écologiste ou sur «les sympathisants socialistes et la question de l'islam». Ce serait la démesure et la thématique des sondages réalisés qui poseraient problèmes.

    Raymond Avrillier a obtenu la liste des sondages commandés entre 2010 et 2012 à la suite d'une saisine de la Commission d'accès aux documents administratifs. Il avait déjà obtenu une partie des factures de sondages réalisés entre 2007 et 2009 grâce à un jugement du tribunal administratif de Paris du 17 février dernier.

    Mais les problèmes ne s’arrêteraient pas là. Des médias ont révélé que certains sondages auraient été commandés sans appel d’offres et donc illégalement. Par ailleurs le conseiller spécial de Sarkozy pendant sa présidence aurait bénéficié de ces commandes à travers une officine.

    Un proverbe japonais dit : «Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.». Pendant le quinquennat de Sarkozy, seule la lune n’a pas été sondée. Peut-être est-ce la cause de son échec. A force de montrer du doigt les fonctionnaires, les chômeurs, les musulmans, les immigrés… on ne voyait plus que son doigt. Et son doigt, il se l’est fourré dans le nez jusqu’à l’œil.

    On ne montre pas du doigt avec un doigt sale. Demain qui pourra sonder la pensée insondable de Sarkozy ? Peut-être la justice?

    En attendant, un autre proverbe dit «  Garde-moi de mes amis, je m’occupe de mes ennemis ! ». Avec des amis comme Copé, Morano et autres, Sarkozy a de quoi s’inquiéter lorsqu’ils vont chercher des poux dans les cheveux de Taubira, Ayrault ou Mondebourg… D’une part, des pétards mouillés n’allument pas des contrefeux et d’autre part, que diront-ils si des poursuites judiciaires atteignent leur leader naturel en vacances au Maroc et, au comble, si un tribunal le condamne ?

    Signé: Pidone

    Autre article: Sous le Buisson élyséen… 

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  • copé_an

     

    Jean-François Copé, patron de l’UMP libéré de son tuteur Nicolas Sarkozy rassembleur devant l’Eternel, s’est mué en « Chef de guerre » et a pour seul objectif que le programme présidentiel choisi par la majorité des Français soit saboté par des affrontements à l’Assemblée nationale. C’est sa conception de la démocratie. Avec un tel vociférateur, les mesquineries et les coups bas se multiplient au sein de l’UMP et présagent de ce que serait l’atmosphère à l’Assemblée nationale si l’UMP en prenait le contrôle.

     Même le président du MoDem, François Bayrou, s’émeut à l’avance d’une «cohabitation de guerre» qui n’aurait plus comme mission la recherche du bien commun. Ce dernier a déclaré que le pire» qui pourrait arriver serait  «une majorité de l’Assemblée nationale en guerre avec le président de la République».

    Ce n’est pas ce qu’apporteraient par contre des groupes politiques ou des courants politiques différents du Parti socialiste et en premier lieu la présence d’un groupe du Front de gauche, capable d’écouter, de travailler ensemble dans cette période de crise mais aussi vigilant sur le respect de la justice sociale.

    D’évidence, le président du Modem, en chute dans les sondages pour les Législatives, continue de se démarquer de l’UMP et cherche un soutien du Parti socialiste. Nous connaissons les dangers d’une telle alliance. Cela renforce aussi la conviction de la présence indispensable d’élus du Front de gauche à l’Assemblée nationale pour éviter que ce soit le Modem qui arbitre les débats parlementaires. C’est le front de gauche qui doit jouer ce rôle pour éviter toute dérive droitière de la politique économique et sociale.

    Pour les Législatives, le vote utile et démocratique du premier tour, c’est celui des candidats du Front de gauche. Au second tour, le vote républicain doit se reporter sur les candidats de la gauche pour faire échec aux visées guerrières de l’UMP et de son chef qui seraient catastrophiques pour l’avenir du pays dans cette période difficile.

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