• Standard and Poor’s, une des agences les plus en vue, vient d’envoyer quelques signaux lumineux à la veille du sommet européen du 8 décembre 2011. Elle tient à peser sur les décisions qui y seront prises. En particulier, elle exige que les politiques de rigueur et d’austérité soient encore aggravées. Pour bien se faire entendre, elle menace de déclasser cinq pays de la zone euro, encore épargnés, à savoir les Pays-Bas, l’Autriche, le Luxembourg, la Finlande et l’Allemagne. Oui,  y compris l’Allemagne, le champion de la classe. Quant à la France, son sort serait sur le point d’être scellé. Elle perdrait sous peu les fameux AAA. De quoi donner de l’urticaire à notre infatigable président. Au fait pourquoi s’est-il autant décarcassé jusqu’à présent pour obtenir un tel résultat ? Alors pour prévenir la catastrophe le couple Merkozy s’est de nouveau retrouvé, cette fois-ci à l’Elysée,  hier  à midi. Il s’est fendu d’un communiqué dans lequel on peut lire, entre autres : « La France et l'Allemagne, pleinement solidaires, confirment leur volonté de prendre toutes les décisions nécessaires, en lien avec leurs partenaires et les institutions européennes pour assurer  la stabilité de la zone euro. Elles  réaffirment que les propositions formulées aujourd'hui conjointement permettront de renfoncer  la gouvernance de la zone euro afin de rétablir la stabilité, la compétitivité et la croissance. »

    En clair, cela veut dire qu’ils s’agenouillent une fois de plus devant les injonctions des marchés financiers et qu’ils vont déployer l’énergie qu’il leur reste pour demander encore plus d’efforts aux différents peuples européens. Autant demander à un moribond de courir un cent mètres en dix secondes.

    Pour faire bonne mesure, notre agence de notation, la Standard and Poor’s en rajoute une louche. Cette fois-ci, elle s’en prend également au Fonds européen de stabilité financière. Elle agite le drapeau qui donnerait le signal pour une dégradation de cette  institution mise en place pour venir en aide aux pays européens en difficulté.

    On peut se poser la question, mais qui sont ces agences de notation ? Au nom de quoi s’arrogent-elles le droit de dicter aux nations, à la communauté européenne leurs conditions ? On croit rêver. Il est grand temps de donner un grand coup de pieds dans la fourmilière et de se débarrasser de parasites qui sont en train de nous saigner à blanc.

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  • france_après

    " La France d'après ..." On se souvient de ce recueil de nouvelles de politique-fiction… Il a été publié en mars 2007. Anne Bosser, elle-même écrivaine et conceptrice du projet, avait demandé à une kyrielle d’écrivains d'imaginer la France un an après l'élection de Nicolas Sarkozy... Anne Bosser, coloriste de bandes dessinées, est membre du comité pour une sixième république et adhérente au Parti socialiste.

    Présentation de l’ouvrage: En 2008... Sarkozy est élu président. 17 auteurs ont imaginé le pire. On vous aura prévenu. Nous sommes aujourd'hui en mars 2007. Un homme que nous savons impatient d'accéder aux plus hautes responsabilités de ce pays consacre chaque minute de notre existence à la poursuite de sa destinée. "Trop tard, trop loin... ou quelque chose de ce genre. J'écoutais toujours, immobile. Puis, à petits pas, sous la pluie, je m'éloignai. Je ne prévins personne.", se souvient Clamence dans La chute, de Camus. Trop tard ? Trop loin ? Devons-nous laisser l'Histoire suivre son cours ? 1984 de Georges Orwell, Le maître du haut Château de Philippe K.Dick... les exemples d'uchronie ne manquent pas. La politique-fiction d'anticipation peut aussi prédire... le pire. Imaginons la France d'après. Le cauchemar que nous ferait vivre Nicolas Sarkozy s'il était élu président le 6 mai 2007.

    La réalité a-t-elle dépassé la fiction ?

    Cette noire fiction contient dix-sept nouvelles. Les 17 auteurs ont imaginé le pire à venir et nous y sommes en risquant de prolonger le cauchemar. La réalité dépasse la fiction et devrait alimenter les imaginaires les plus noirs.

    Au-delà du désastre financier et économique, Sarkozy par la voix de Guéant nous amènerait la fermeture à tout étranger hormis l’Allemagne et à la création de milices chargées de patrouiller dans les rues après un couvre-feu dans les cités... il instrumentalise les peurs. Contre cela, il faut agir au quotidien, comme le font tous ceux qui pensent autrement depuis Diogène  … "

    Bientôt cinq ans que nous subissons ce Bling Bling relooké en potiron.  Malgré le confort, les gâteries, les avantages fiscaux dont bénéficient les riches, il y aurait encore des Français qui rouspètent et répandent des propos acerbes  aux quatre vents, à hue et à dia, urbi et orbi. Il nous l’a fait comprendre: c’est comme cela et pas autrement. Alors, de quoi vous plaignez-vous ? Vous auriez pu élire un grand méchant avec de gros sourcils qui pratiquerait les électrochocs. Par exemple un mec du Front national… Vous avez choisi un petit,  le genre Charlot dans le dictateur.  Il ne  faut même pas l'agiter pour s’en servir… Il se secoue tout seul. Il est un électrochoc en chair et en os.  Au fond, vous l’aimez bien même lorsqu’il vous sert de la soupe de rutabaga. C’est un peu votre papa qui fait parfois la grosse voix mais qui vous chérit tendrement lorsqu’il utilise la poire à lavement pour nettoyer vos esprits frondeurs… Il pourrait baisser les bras mais ses mains toucheraient le sol. Vous lui aviez confié la France. Il avait promis de la restituer en bon état et patati et patata… Il se sent responsable de vous  et en homme responsable, il n’a pas le droit de vous laisser espérer. Il vous demande, comme un devoir civique, de faire les autruches pour mieux vous plumer. Inutile de lui écrire, les enfants ! Vous êtes mécontents mais ce n’est pas de sa faute. En tant que Président, il décline toute responsabilité sur tout ce que vous voudrez. De toute façon, supprimer l’argent ça coûterait trop cher alors il vaut mieux supprimer des emplois. Quand il est arrivé, c’était la pétaudière. Il met de l’ordre. Il innove avec audace pour préserver la tradition, réformer les réformes, faire que les pauvres se sentent moins seuls en étant plus nombreux. Il aurait karchérisé les cités, il a mastérisé les profs. Avec les expulsions, il pasteurise la France. Il faut bien que quelqu’un défende Bling Bling. Alors nous sommes là !… Et il y a tant de choses à dire ! Nicolas est un saint. Il est le père Noël des Français. Alors, à l’approche du 24 décembre 2012,  chantons ensemble…

    Saint Nicolas, patron des écoliers,

    Apportez-moi du sucre dans mes petits souliers.

    Je serai toujours sage comme un petit mouton,

    Je dirai mes prières pour avoir des bonbons...

    Hè ! Stop! Je déconne ! Il y a longtemps que je ne crois plus au père Noël et à son double le père Fouettard. Pour tout dire, je n’y ai jamais cru…Vous aussi ! Tant mieux !

    impossible

     

     

     Signé; Pidone

     

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  • ... et propositions du Front de gauche

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    Pour justifier le hold-up du siècle auquel se livrent depuis 2008 les marchés financiers, les banques, les multinationales et leurs richissimes amis de la Sarkozie, il faut faire peur, culpabiliser et mentir. Petit florilège…

     

     

    Non, la dette n’est pas un fardeau transmis à la génération suivante !

    La dette, si elle sert à de l’investissement, est justement ce qui crée les richesses pour les générations futures. Par contre, consacrer 50 milliards d’euros par an (plus que le budget de l’éducation nationale) pour payer des intérêts à des marchés financiers, voilà le vrai gâchis !

    Proposition : libérer les peuples des marchés financiers. La banque centrale européenne, par le biais des banques centrales nationales, doit prêter directement aux Etats sans intérêts. Les marchés financiers et les banques n’ont pas à spéculer sur les budgets des gouvernements. Si nécessaire, nous nous mettrons en situation de désobéissance face à l’Union européenne en obligeant directement la Banque de France à émettre de la monnaie pour ne plus dépendre des marchés financiers. Rien d’ailleurs dans les traités européens ne l’interdit formellement. 

    Non, la France ne vit pas au dessus des ses moyens !

    Depuis des années, la bande organisée qui nous gouverne a tout fait pour ruiner l’Etat notre système social en les privant de recettes fiscales. Les niches fiscales pour les plus riches coûtent chaque année au pays 75 milliards d’euros ! C’est 9 fois plus que ce que doit rapporter le plan Fillon en un an et en appauvrissant la majorité des habitants. De l’argent, il y en a. Il faut avoir le courage d’aller le chercher où il est.

    Proposition : une réforme fiscale, vite ! Suppression du bouclier fiscal, suppression de toutes les niches, augmentation de l’ISF, taxation des revenus financiers à un niveau au moins égal à celui des revenus du travail, création d’une nouvelle tranche d’impôts pour les revenus les plus hauts, annulation de la suppression de la taxe professionnelle.

    Non, la france n’est pas en faillite !

    La France possède un patrimoine énorme  : écoles, routes, infrastructures etc… ainsi que des entreprises et des services publics. Le montant de ce patrimoine n’est jamais pris en compte par les soi-disant experts économistes alors qu’il est nettement supérieur à la « dette » officielle.  Depuis des années, la droite essaie de faire glisser vers les marchés ce qui appartient à chacun de nous ! L’austérité a bon dos : elle permet de justifi er le pillage de l’Etat au nom de la bonne gestion !

    Proposition : les services publics doivent être renforcés. La bonne gestion, c’est celle qui permet l’accès de tous aux droits et aux besoins fondamentaux des êtres humains : l’éducation et la connaissance, la santé, le logement, le travail, la communication, l’énergie, l’eau, etc… Le bien commun ne peut pas être géré par des intérêts privés.

    Non, l’austérité ne permettra pas de réduire la dette !

    L’économie française repose sur la consommation des ménages. Le plan d’austérité aura pour conséquence une baisse de la consommation et donc une récession généralisée. Cela entraînera une hausse du chômage et donc une baisse des recettes pour la sécurité sociale et l’Etat. Ce qui justifiera pour la droite un nouveau plan d’austérité et la destruction du système social pour l’off rir aux assurances privées.

    Proposition : faire le contraire de ce qui échoue depuis des décennies.

    • Une politique de relance de l’économie selon des critères durables, environnementaux et sociaux s’impose car seul le plein emploi de qualité permettra de répondre aux besoins des peuples. Le contrôle de quelques banques et la création d’un pôle public bancaire permettront d’orienter les crédits vers l’investissement productif et non vers la spéculation.

    • L’Etat doit redevenir un acteur majeur de la production et mettre si nécessaire sous sa protection des secteurs industriels pour empêcher les délocalisations et les destructions d’emplois pour toujours plus de profi ts. La politique économique concerne tout le monde : elle doit être conduite de manière démocratique.

    • Tout cela permettra une revalorisation conséquente du SMIC ainsi qu’une augmentation des recettes de la sécurité sociale. Et du même coup de maintenir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein et de revaloriser les prestations sociales !

    Conclusion : Rien ne peut justifier aujourd’hui une politique de rigueur. La rigueur n’a pas de sens, sauf pour les marchés financiers et ceux qui spéculent ! Les plans d’austérité généralisés en Europe mènent les peuples à la misère. C’est à une destruction programmée de nos sociétés à laquelle nous assistons.

    D’autres solutions sont possibles. Elles passent par une remise en causes complète des logiques en cours. Le capitalisme n’est ni réformable, ni « régulable » car il fait passer le profit avant toute chose. Entre le chaos que nous préparent les gouvernements libéraux, le statu quo des socio-démocrates européens et les propositions xénophobes d’une extrême droite surfant sur le désespoir, il n’y a qu’une alternative : les propositions mises en débat par le Front de Gauche. Ce programme intitulé l’Humain d’abord ! c’est la première étape d’un processus nécessaire rendant possible une société où l’humain passe en premier.

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  • vasegrec copie

    Tant va le vase grec à l'eau bénite qu'à la fin il se casse...

    En Grèce officiellement les suicides ont doublé mais maquiller le suicide est le moyen auquel les proches de la victime ont recours pour que l’église chrétienne orthodoxe accepte d’inhumer un suicidé.

    La Grèce est dans une crise économico-financière qui tue. L’Eglise grecque interdit le suicide. La doxa orthodoxe est inscrite dans la Constitution, la prière pour les écoliers est obligatoire, 8 500 popes (les prêtres orthodoxes) et 82 dignitaires, sont rémunérés par l’Etat. Est-ce que des licenciements ont été effectués dans le personnel de l’église grecque ? Est-ce que le taux de suicides a augmenté chez les prêtres orthodoxes ? C’est vrai : le suicide est interdit. Suis-je bête ! Est-ce que les rémunérations de ces fonctionnaires ecclésiastiques ont été baissés comme pour les autres ? La question n’a pas été posée à notre connaissance.  Voilà un pays où l’Eglise et l’Etat ne sont pas séparés, ce qui peut entraîner une complicité, voire une osmose. Quel est le poids économico-financier de la riche et puissante Église orthodoxe grecque qui bénéficie d'un régime fiscal privilégié?

    La hiérarchie ecclésiastique entretient un flou artistique sur la fortune de l’Église. On parle d’un patrimoine de trois milliards d’euros en 1987  et puis en 2008 le grand journal “Kathimerini” évalue ses revenus à 11,5 millions d’euros par an, sans compter les dons et legs pour 20 millions d’euros. Aujourd’hui son patrimoine immobilier serait de 700 millions d’euros la valeur des biens immobiliers de l’Église grecque, devenu le plus grand propriétaire foncier hellène. On nous explique alors que la richesse de cette église sert souvent à financer d’importants programmes d’aide sociale…Il ne manquerait plus que l’on découvre que  (la charité bien ordonnée commençant par soi-même) l'église grecque finance son comité d'entreprise.

    L’Eglise grecque bénéficie d’exonérations fiscales sans produire le moindre rapport financier annuel précis. Depuis 1945, elle était tenue de payer tous les ans 25% de ce qu’elle daigne déclaré et sans aucun contrôle. Pour donner une idée, en 2003 l’Eglise a payé  17,6 millions d’euros en 2003 et l’Etat a payé 255 millions de salaires ecclésiastiques. Autant dire que l’ensemble des biens de l’Eglise devraient revenir à l’Etat. Son père n’ayant pas réussi à nationaliser ces biens, Gorges Papandréou a proposé, avant de démissionner, un timide projet de loi : l’Église devrait payer à l’Etat 20% sur ses revenus fonciers, 10% sur les dons fonciers, et  5% sur les dons. Toutefois les monastères du Mont Athos resteront exonérés en jouissant d’un “statut spécial”.

    Devant sa situation privilégiée dans cette période de crise, l’église est divisée sur l’attitude à prendre. Certains dignitaires reprennent les slogans du peuple et ne veulent pas payer pour une crise dont ils s’estiment irresponsables. L’un d’eux a toutefois renoncé à son salaire de 30.000 euros par solidarité avec ses ouailles et trouve l’imposition justifiée. Il s’agit du  métropolite Nikolaos de Mesagaias.

    Il reste que si l’Eglise et l’Etat étaient séparés, les 255 millions d’euros versés depuis des années pour les salaires des prêtres feraient quelques milliards de moins de dette souveraine et moins de chômeurs donc moins de suicides condamnés par l’Eglise grecque qui s’est engraissée.

    Nombreux sont les Grecs qui pensent que la coupe est pleine  Quand un vase déborde, il y a deux manières de résoudre le problème, choisir un vase plus grand ou bien jeter par dessus bord une partie du contenu… mais aujourd’hui tant est allé le vase grec à l’eau bénite qu’à la fin il  se casse.

    De fil grec en église romaine, on sait que l’association trop étroite Eglise/Etat est liberticide et cela ne vaut pas que pour l’Islam. Les Grecs ont eu longtemps la religion inscrite sur leur carte d’identité à l’instar des Turcs chez qui c’est toujours d’actualité. Dans une démocratie, la laïcité devrait faire que l’Eglise ne bascule pas dans le parti des riches et ne participe pas, qu’elle le reconnaisse ou non, à la fameuse dette qui résulte de la spéculation financière. Nous serions curieux de connaître les placements boursiers faits par les financiers de cette église capitaliste grecque mais aussi ceux du Vatican, de son Opus dei et par filiation ceux du clergé français.

    En France, nous avons un Président qui fustige les signes ostentatoires religieux chez les Musulmans mais qui est allé chez le pape recevoir son adoubement de chanoine dans le faste du Vatican. On se souvient que cette église apostolique et romaine a étouffé quelques scandales financiers qui se sont soldés par la mort du banquier retrouvé pendu sous un pont anglais. Et il faut citer l’Opus Dei aux moyens de financement peu clairs et inavoués, à la pratique sectaire, considérée par ses membres comme "sacrée, sans tache, immuable", comme  le "reste qui constitue la véritable Église". Prélature personnelle des papes,  cette organisation cherche à noyauter toutes les institutions sociales et politiques en vue d'instaurer un nouvel ordre catholique. Ses préférences pour les partis d'extrême-droite sont connues. En 1995 un journaliste dénonçait dans le Monde diplomatique, l’infiltration de l’Opus dei dans le gouvernement Juppé sous la présidence de Jacques chirac.

    Force est de constater que les arcanes religieux ne sont pas que spirituels mais aussi financiers. Aussi, les ecclésiastiques ne remettent pas en cause le système capitaliste et sont le plus souvent du côté du pouvoir en place qu’il soit une démocratie ou une dictature, dans la mesure où ce pouvoir ne remet pas en cause celui de l’église.

    On entend plus que jamais sonner l'angélus et les vêpres pour des offices européennes. Ite missa est !  La messe est dite pour une Europe pieuse devant son dieu: le grand Capital.

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  • ... L’Europe au bord du gouffre.

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    20 ans d'aveuglement (surtout l'actualité des 3 dernières années) cela nous rappelle ce que, entre un accident nucléaire et des affaires de fesse, nous oublions trop facilement : des décisions prises contre nous, en notre nom. Ce livre nous rappelle que le centre du débat de la future élection présidentielle doit tourner autour des questions européennes, notamment économiques. Il faut absolument peser pour une autre Europe, car le bilan de ce livre est clair : la politique actuelle européenne est suicidaire.

    Ce livre est très instructif dans les chapitres sur les crises irlandaises et islandaises. On y voit bien les différences entre les situations, ce qui explique les différences entre les décisions et les évolutions. On comprend bien l'enchaînement des événements et les responsabilités. Les économistes atterrés sont des gens intéressants, qui disent des choses intéressantes. A lire pour se cultiver.

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  • Crise et dettes en Europe : 10 fausses évidences, 22 mesures en débat pour sortir de l'impasse [Broché] Philippe Askenazy (Auteur), Thomas Coutrot (Auteur), André Orléan (Auteur), Henri Sterdyniak (Auteur)

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    Ce manifeste ne prétend pas constituer un programme, ce qui est en fait, plutôt une bonne chose. Les auteurs soulignent que les économistes doivent assurer leurs responsabilités vis à vis de la société, sans toutefois déresponsabiliser les politiques et les citoyens, ni oublier que la crise économique n'est qu'un aspect de la tension ressentie aujourd'hui, qui se nourrit également d'une crise sociale et morale. Mais pour que les citoyens disposent d'un choix véritable, il convient au préalable de les informer a minima, et c'est le principal objet du manifeste qui leur est dédié.
    Ce livre tire profit de la crise financière pour dénoncer "10 fausses évidences" à propos notamment des marchés, de la dette publique et de l'Europe. Bref, un livre utile comme tous ceux qui fournissent une base solide de discussions et qui permettra à chacun intéressé, d'apporter terreau et arrosage. Si c'est votre premier livre sur le sujet, si vous vous intéressez à l'économie depuis 6 mois et que vous n'avez rien lu dessus, ou si vous voulez l'offrir à quelqu'un qui ne comprend rien: c'est le livre qu'il vous faut. C’est un livre de vulgarisation fait par des sachants, donc crédible. Profitez-en ! C'est le moment ou jamais de lire ce genre de texte, et celui-ci est particulièrement accessible, bon et légitime.

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  • choucroute_modifié-1

    Décidément ils deviennent inséparables. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont de nouveau rencontrés à l’Elysée, lors d’un déjeuner, ce midi. Ca fait jaser dans le landernau et les ragots vont bon train dans les bistrots et les salons de coiffure. A la place de Carla, on se poserait des questions. Mais tout cela n’est que médisance. Ce n’est pas sérieux. Nos deux dirigeants se sont réunis pour penser à l’avenir de l’Europe des 27 et aussi pour essayer d’aplanir leurs divergences et se retrouver unis jeudi 8 décembre, lors du sommet européen.

    Malgré ses rodomontades et ses coups de talonnettes notre président a une fois de plus reculé devant le caractère de fer d’Angela. Adieu les Euro-obligations et la possibilité pour la Banque Centrale Européenne de traiter directement avec les Etats en difficulté, sans passer par les institutions financières privées. La règle d’or sur les déficits budgétaires sera inscrite dans un nouveau traité européen qui pourrait être applicable dès 2012, probablement après les élections présidentielles. Tout Etat qui dépasserait le seuil des 3% du PIB serait automatiquement sanctionné lourdement. La règle d’or sera renforcée et harmonisée au niveau européen. Adieu les souverainetés nationales. Quant au nouveau traité, il y a peu de chances pour qu’il soit soumis à l’appréciation des différents peuples concernés. L’Europe démocratique est en marche.

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